64 immigrants dans la rue après avoir joué dans une altercation dans un camp d’accueil à Las Palmas

Ils ont passé deux jours à passer la nuit sur la voie publique et sur une plage et une plateforme citoyenne demande à la délégation gouvernementale d’agir

Certains des immigrés qui ont passé la nuit sur la plage d'El Confital ...

Certains des immigrants qui ont passé la nuit sur la plage d’El Confital (Las Palmas de Gran Canaria).
EFE

  • Immigration.


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  • Les immigrants.

    L’Espagne crée un camp pour 6000 immigrants aux îles Canaries et fait pression sur le Maroc pour les rapatriements

Le manque d’action des administrations face à l’augmentation des arrivées de bateaux sur les côtes espagnoles continue de créer des tensions aux îles Canaries. Ce dimanche, une plateforme citoyenne a demandé au Délégation gouvernementale dans les îles qui intervient après le départ vendredi soir dernier de 64 immigrés sans papiers logé dans un camp d’accueil à Lcomme Palmas de Gran Canaria après avoir affiché une attitude agressive et menacé le La Croix Rouge.

Les immigrés affirment avoir été expulsés après avoir refusé d’être transférés dans une tente qu’ils auraient dû partager avec un groupe de nouveaux arrivants et qu’ils la jugeaient en mauvais état et surpeuplée. Selon la Croix-Rouge, l’entité qui les sert, plusieurs de ces personnes ont fait preuve d’une attitude agressive et ont fait des menaces à d’autres résidents et au personnel de cette organisation, c’est pourquoi le Police, mais assure qu’ils ont décidé de quitter les lieux de leur plein gré.

Les immigrés, d’origine marocaine, ont passé la nuit dans la rue vendredi soir, à côté du mur de l’enceinte appelée Îles Canaries 50, l’un des deux de la ville autorisés à servir les étrangers arrivant par bateau. Ce samedi, la police nationale leur a demandé de quitter la voie publique, alors ils ont déménagé dans le quartier d’El Confital, où ils ont commencé à installer une colonie d’où ils ont également été expulsés.

« Nous exigeons que la Délégation gouvernementale agisse en la matière et oblige la Croix-Rouge à mener à bien son action d’aide humanitaire financée sur fonds publics, sans laisser ce groupe condamné et exposé à une situation de rue avec la seule protection de la solidarité citoyenne », expose le Plateforme de solidarité avec les personnes en mouvement We are Red c’est une déclaration.

Face à cette situation, la plateforme a exigé la «réadmission immédiate» de ces migrants dans le camp par la Croix-Rouge avant que les 72 heures que la norme fixe comme la limite à réadmettre et à ne pas libérer d’une ressource humanitaire soient respectées.

Les six camps de réfugiés que le Ministère de l’inclusion, de la sécurité sociale et des migrations aux îles Canaries, ils sont en régime ouvert et les immigrants sont libres d’entrer et de sortir dans un délai de 72 heures. L’intention de ces personnes est d’être transféré dans la péninsule et, de là, dans d’autres endroits de la UE. Certains immigrés n’entrent pas dans les camps et errent dans les rues, provoquant une gêne chez les voisins. Selon la délégation gouvernementale, 11 500 immigrants sont en situation irrégulière aux îles Canaries, dont 2 600 mineurs.