Albares se rend à Kiev dans le cadre d’une tentative de déploiement diplomatique « à haute intensité » contre la Russie

Il rencontrera demain son homologue ukrainien et vendredi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell.

José, ministre des affaires étrangères
Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.Ange Navarrete
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Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, se rend cet après-midi à Kiev tenir une réunion demain avec son homologue ukrainien, Dimitri Kulebaà qui il entend exprimer la « solidarité » de Espagne et alliés dans la crise déclenchée par Russie. C’est, selon les mots d’Albares, un pas de plus dans la stratégie de « diplomatie de haute intensité » que déploient les partenaires européens pour juguler les tensions et empêcher une escalade du conflit. « Nous avons l’intention d’unir nos forces pour que le dialogue aboutisse », a-t-il déclaré.

Albares se rendra ensuite dans la ville française de Lyon participer à une réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères et de la Santé de la UEen marge de laquelle il tiendra également une rencontre avec le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drianpuis rendez-vous à Bruxelles rencontrer le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberget avec le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell.

Malgré le climat de haute tension entre la Russie et les alliés, la diplomatie espagnole soutient que « les lignes de dialogue restent ouvertes » et que tous les acteurs du conflit « acceptent que l’heure soit à la diplomatie ».

Malgré cela, la Russie se maintient déployée à la frontière avec Ukraine plus que 120 000 soldats et, pour le moment, il n’a pas reculé d’un pas dans la pression. En ce sens, le refus de Moscou à l’annonce de La Franceaprès la rencontre entre Macron et Poutine, pointant la volonté supposée du kremlin de ne pas déclencher de nouvelles manœuvres militaires sur le territoire frontalier de l’Ukraine.

Albares insiste pour lancer, malgré la « situation volatile », un message d’apaisement soulignant que « la guerre ne peut pas être une solution, pas même par hypothèse ».

Des sources diplomatiques soulignent que cette crise doit être résolue par les Européens et affirment que tous sont convaincus qu' »on ne peut pas revenir en arrière en acceptant l’existence de sphères d’influence ou d’Etats dont la souveraineté est limitée ». « C’est cela, et les principes mêmes qui soutiennent l’UE, qui sont en jeu », ajoutent-ils.