Andueza veut prolonger les mandats au Parlement après avoir pris ses distances avec les bases de la future loi sur l’éducation

Abandonne désormais le « rythme effréné » dicté par le PNV et EH Bildu tandis qu’Iturgaiz dénonce le « comportement de girouette » des socialistes basques

Eneko Andueza intervient devant le regard de Yolanda D
Eneko Andueza intervient devant les yeux de Yolanda Dez, Marisol Garmendia et Mikel Torres au siège du PSE-EE à Bilbao.Corral de PatxiPRESSE ARABE

Le PSE-EE entend allonger les délais déjà prêt à jeter les bases de l’avenir loi sur l’éducation. Le secrétaire général des socialistes basques, Eneko Andueza, qui a pris ses distances samedi dernier avec le premier document, entend éviter le « rythme effréné » stipulé par le parlementaire PNV Gorka Álvarez et qu’il n’avait pas été remis en cause par les porte-parole socialistes jusqu’à présent. Andueza a surpris ce week-end avec un décochement du brouillon qui élimine les modèles et impose l’immersion linguistique. Le président du PP basque Carlos Iturgaiz a mis en garde contre le « comportement des girouettes » du PSE-EE et qu’il est EH Bildu qui « tire les ficelles » de la loi sur l’éducation pour qu’elle soit un « copier-coller » du catalan.

Andueza a souligné que la réforme de l’éducation est un « problème nucléaire » pour les socialistes basques lors d’une comparution avec des maires du PSE-EE au cours de laquelle ils ont annoncé initiatives municipales contre la fracture numérique surtout les plus âgés souffrent. Mais Andueza n’a pas pu éviter les questions sur la position socialiste avec les bases de la nouvelle loi sur l’éducation. Le chef des socialistes a nié qu’aucun porte-parole de son parti ait approuvé le projet susmentionné et, d’autre part, a mis en doute le « rythme effréné » marqué depuis la présidence du journal aux mains du PNV, son partenaire gouvernemental.

L’apparition d’Andueza a eu lieu après eLe président du PP basque Carlos Iturgaiz peur que l’avenir La loi basque sur l’éducation est un « couper-coller » du modèle de Immersion linguistique obligatoire imposée en Catalogne et pointer vers EH Bildu comme le parti qui « tire les ficelles » de cette réforme. Iturgaiz a déjà avancé le refus du groupe PP+C de soutenir un changement réglementaire basé sur le document de base préparé par le PNV avec le soutien de la coalition des Arnaldo Otegi et, en principe, du PSE-USA. Les socialistes ont toutefois corrigé leur première analyse du document et le secrétaire général Eneko Andueza il a pris ses distances avec le texte samedi dernier de la « maison de village » d’Astrabudua.

Les partis politiques basques ont jusqu’au 21 février prochain pour soumettre leurs contributions au texte de base préparé par le parlementaire Gorka Álvarez (PNV) et le calendrier de la présentation parlementaire marque le 8 février comme la clé pour approuver un premier avis sur la future loi sur l’éducation. Les bases déjà écrites éliminent la liberté linguistique de imposer le basque comme « l’épine dorsale » de tout le système éducatif. L’application de ce critère dépendra de chaque école et les modèles linguistiques n’existeront pas qui, au moins formellement, permettait d’étudier en espagnol en apprenant le basque comme matière et en utilisant cette langue également officielle dans d’autres domaines de la connaissance.

Iturgaiz a mis en garde contre la « comportement girouette » du PSE-EE sur cette question avec des analyses contradictoires parmi les parlementaires comme José Antonio Pastor et Ekain Rico concernant les déclarations faites par Andueza le week-end dernier. Le leader du PP basque désigne directement EH Bildu comme le promoteur de cette réforme éducative qui s’est accélérée lorsque le gouvernement basque a reconnu que ses rapports d’évaluation confirmaient mauvais résultats dans l’utilisation et la connaissance des deux langues agents de la Communauté autonome basque.

Iturgaiz a souligné sur Radio Euskadi que le leadership d’EH Bildu dans la réforme de l’éducation répond à une considération de soutien aux budgets 2022 d’Urkullu et anticipe un autre accord entre les deux forces nationalistes sur le nouveau statut souverain que le PNV hiberne depuis janvier 2020. Iturgaiz a rappelé que EH Bildu a affirmé qu’un délégation de parlementaires est venue en Catalogne connaître de première main son système éducatif. Deux sous-ministres de l’Éducation se sont joints à la délégation parlementaire dont les représentants du PSE-EE, des PP+C et de Vox ont pris leurs distances. Le groupe parlementaire qui a promu la réforme de l’éducation n’a effectué aucun autre voyage pour se renseigner « in situ » sur d’autres systèmes dans le reste de l’Espagne ou de l’Europe.