Aucune des personnes reconnues coupables de l’agression contre le Parlement n’ira en prison en raison d’une décision du gouvernement

L’Audiencia Nacional déclare expirée la peine de trois ans qu’ils ont reçue en 2015 pour le retard dans le traitement des demandes de grâce

Le président de la Generalitat, Pere Aragon
Le président de la Generalitat, Pere Aragons, au Parlement.EFE
  • tribunaux Le ‘CNI catalan’ a confié à la CDR « l’assaut contre le Parlement », selon le juge

L’Audiencia Nacional a prononcé les peines prescrites de trois ans de prison pour les huit condamnés pour voies de fait sur Parlement de Catalogne en juin 2011, après avoir passé le mandat de cinq ans depuis que la Cour suprême a rendu l’arrêt définitif sans que le gouvernement ait statué sur leurs demandes de grâce, comme l’ont confirmé jeudi des sources judiciaires à Europa Press.

Dans une voiture à laquelle Europa Press a eu accès, le service de répression criminelle arrêtés prescrivant la peine infligée en mars 2015 à Olga Álvarez Pour cette raison. Les sources précitées indiquent que la Cour s’est prononcée dans le même sens dans deux résolutions sur les sept autres condamnés :José María Vázquez, José López, ngela Bergillos, Jordi Raymond, Ciro Morales, Rubn Molina Oui Carlos Münster.

Avec la condamnation, la Cour suprême a corrigé la Haute Cour nationale, qui un an plus tôt avait acquitté l’accusé. Les huit ont été reconnus coupables d’avoir bloqué l’accès au Parlement catalan à plusieurs parlementaires lors d’une manifestation le 15 juin 2011, dont le président de la Generalitat de l’époque, Artur Mas, qui a dû entrer dans le bâtiment à bord d’un hélicoptère.

Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a entériné en juin 2021 les huit condamnations pour crime contre les institutions de l’État, bien que l’Assemblée plénière n’ait pas rendu la décision à l’unanimité, étant donné qu’il y a eu des votes individuels de quatre magistrats, qui ont estimé qu’ils auraient dû être estimés. déposée par les condamnés.

grâce non résolue

Après la condamnation de la Cour suprême, les avocats de la défense ont annoncé qu’ils demanderaient à la Haute Cour nationale de suspendre l’exécution de l’emprisonnement de leurs clients pendant que les demandes de grâce étaient traitées.

La Cour explique dans l’un des procès-verbaux qu’en juin 2015, l’entrée en prison d’Olga Álvarez a été suspendue « jusqu’à ce que la demande de grâce demandée devant le tribunal soit traitée et résolue ». Ministère de la Justice », une demande qui « n’a pas été résolue à la date d’aujourd’hui ».

« Compte tenu du temps qui s’est écoulé » depuis l’arrêt de la Cour suprême, la Cour a renvoyé la procédure au Parquet pour qu’il statue sur l’expiration de la peine. Le 25 novembre, le ministère public s’est déclaré favorable.

L' »erreur » dans l’audience

Dans leur sentence, les magistrats de la Cour Suprême ont analysé l’interprétation faite par la Haute Cour Nationale sur la collision de deux droits fondamentaux en conflit issus de la contestation devant le Parlement : la liberté d’expression et de réunion.

Ils ont conclu que la Haute Cour avait commis une « erreur manifeste » dans la résolution de ce conflit, puisque ces deux droits « se heurtaient » au droit de participation des citoyens par l’intermédiaire de leurs représentants légitimes au corps législatif.