Ayuso ouvre le Congrès du PP à Madrid avec une vidéo avec tous les anciens présidents du parti sauf Casado

Le président madrilène prendra le contrôle de l’entraînement dans la région ce vendredi

Ayuso ouvre le congrès du PP à Madrid avec une vidéo avec tous les anciens membres du parti sauf Casado
  • politique Le congrès arrive pour empoisonner le PP et conduit Casado à proposer Almeida comme remplaçant d’Ayuso dans la Communauté : « Tout est parti de mère »
  • Une analyse Ayuso prend « le contrôle total de Madrid » et enterre le PP du quartier de Salamanque

Le Congrès du PP à Madrid auquel Isabel Daz Ayuso participera prendre officiellement le contrôle du parti dans la région Elle a été inaugurée ce vendredi avec une vidéo dans laquelle apparaissent tous les anciens présidents de la formation, à l’exception de Pablo Casado. La réticence de l’ancienne direction populaire au chef madrilène détenant le commandement autonome de la formation se trouvait le robinet qui a fini par désintégrer la direction de Gnova avant l’arrivée d’Alberto Nez Feijo.

Le conclave au cours duquel Ayuso sera finalement couronné chef de la formation conservatrice se tient dans le pavillon 6 du Parc des expositions Ifema. Après une journée d’interventions de différentes positions institutionnelles et politiques, le vote est prévu cet après-midi à 19h00 et les résultats seront connus vers 20h30 même si, évidemment, il n’y aura pas de place à la surprise, car elle est le seul candidat.

Dans la vidéo d’ouverture, en plus de Feijo, on voit des images des anciens présidents du PP José María Aznar et Mariano Rajoy. Également des anciens dirigeants madrilènes Po García-Escudero, Esperanza Aguirre et Cristina Cifuentes, des anciens maires José Maria Álvarez del Manzano et Alberto Ruiz-Gallardn, de l’actuel maire de la capitale, José Luis Martínez-Almeida, et même du directeur de l’Office de l’espagnol, Toni Cant. Aucune trace, cependant, du dernier dirigeant qui ait eu un parti, qui était la personne qui a élu Ayuso comme candidat pour la Communauté de Madrid en 2019, qui n’a pas non plus été invité au Congrès bien qu’il soit un militant de la région.

Car ce que propose le président madrilène, c’est « un renouvellement total » du parti dans la capitale. C’est ce qu’a déclaré en ouverture de la journée ce vendredi devant les médias. « Je risque de faire quelque chose de différent, c’est-à-dire de mettre les honnêtes, les engagés et les gagnants au premier plan. Je n’aime pas les quotas », a déclaré le dirigeant régional, qui a assuré qu’autrement « je serais la proie des contrepoids ».

Au sein de cette nouvelle structure, Ayuso a mis en avant son attachement aux « personnes inconnues des médias pour le moment », « qui sont dans la maison depuis longtemps » et « n’avaient jamais fait un pas en avant ». « Le PP représente le meilleur de l’Espagne et celui de Madrid porte dans son ADN le désir de liberté, de force et de sensibilité pour ceux qui traversent le pire moment« , a ajouté.

La présidente régionale a également influé sur le ton national qu’elle entretient depuis des mois et accuse « le gouvernement le plus autoritaire de la démocratie ». « Ce gouvernement enlève l’illusion de l’Espagne, il ne veut pas que nous connaissions notre héritage et notre histoire et il censure l’espagnol », a-t-il fait remarquer avant de se plonger dans « l’agenda sectaire qui divise les Espagnols » suivi par l’exécutif central.

Dans ce programme, Ayuso a souligné que l’exécutif de Pedro Sánchez « stigmatise de plus en plus les femmes avec des débats inutiles qui coincent celles qui vont travailler tous les jours », « écarte les familles les moins riches », « ça encourage le fléau de la drogue chez les jeunes » et « ça nous dit ce qu’on doit manger, boire ou penser ». « Ils ont l’intention de changer notre pays en érodant les institutions, comme la Justice, tandis que le gouvernement se réduit. Ils sont la pire image que l’on puisse donner de l’Espagne », a-t-il souligné.

Face à ce gouvernement, le président de Madrid a placé le PP, et plus particulièrement celui de Madrid, comme le parti qui « ouvre la porte aux Espagnols qui veulent un changement politique indispensable » à travers « l’illusion » pour « un nouveau projet ». « La solution est plus que jamais dans le PP et surtout à Madrid. Nous sommes toujours la solution pour l’Espagne contre ceux qui la tyrannisent et l’humilient », a-t-il souligné.

Une équipe plus petite

En ce qui concerne l’organisation, Ayuso a avancé que le nouveau comité exécutif du PP régional aura quatre secrétaires adjoints au lieu des six actuels et aura deux nouveaux domaines : l’un axé sur les madrilènes vivant à l’étranger et l’autre sur les nouveaux madrilènes,  » les gens qui viennent travailler de tous les coins du monde et forment Madrid ». Il veut aussi donner « une place très visible » au service en charge de l’attention des citoyens, « qu’ils soient adhérents ou non ».

Concernant les responsables qui occuperont les différents postes, qui ne seront rendus publics que cet après-midi, la présidente a précisé que le renouvellement ne se fera pas à 100%, « mais presque », et qu’elle optera pour des personnes qui « n’avaient pas eu le l’occasion de faire un pas en avant. Il a également exclu qu’il ait fait la sélection sur la base de quotas, bien qu’il ait confirmé qu’il y aura des représentants des districts et des conseils municipaux de la région, « des gens avec conviction pour préparer la maison pour les élections de l’année prochaine ».

La pièce maîtresse de noyau dur qu’accompagner Ayuso dans ce nouveau voyage était un secret de polichinelle et au final il n’y a pas eu de surprises : le dirigeant a confirmé ce jeudi que Alphonse Serrano être le secrétaire général du PP à Madrid, ce qui signifie concrètement être le numéro deux du parti dans la région et le main droite du président régional au premier étage de Gnova 13.

Après avoir confirmé sa nomination, l’actuel porte-parole du Groupe populaire à l’Assemblée régionale a déjà souligné que sa nouvelle responsabilité politique « exige un grand dévouement », laissant entendre qu’il démissionnerait probablement de son poste de président du Parlement. La présidente a confirmé ce vendredi qu’elle annoncerait le nom de « son suppléant ou remplaçante » la semaine prochaine.