Ayuso suggère que le roi ne pouvait pas signer les grâces : « Vont-ils en faire un complice ?

Le PP se félicite du succès de sa stratégie de profil bas et Casado exige que Snchez « ne vende pas l’égalité des Espagnols pour continuer à La Moncloa pendant quelques mois de plus »

Ayuso, ce dimanche au Col
Ayuso, ce dimanche à Coln avec Casado et Almeida.David FernandezEFE
  • En direct Des milliers de personnes débordent sur la place contre les grâces : « Assez déjà !
  • Témoin direct Une foule contre l’élément, par Emilia Landaluce

Une « vive l’Espagne ! » sec j’ai cassé la chicha calme dans le coin de Gênes, 13, à 20 minutes du coup de canon de Colonne 2. Devant le siège du PP, des dizaines de badauds et sympathisants se pressaient du 11, attendant les discours et autour d’une des tables pour recueillir des signatures contre les grâces aux militants indépendantistes emprisonnés.

Lorsque Pablo Casado a franchi le seuil avec Isabel Daz Ayuso et Jos Luis Martnez-Almeida, les cris de « Président, Président! » ils ont fini par noyer ceux de « Ayuso, Ayuso ! », qui étaient majoritaires. Le leader du PP a joué à domicile, bien qu’il ait reçu quelques critiques isolées de la part des supporters de Vox.

Des trois, celui qui a introduit la nouveauté la plus frappante a été Ayuso. Le président de la La communauté de Madrid Il a invoqué le rôle de Felipe VI dans les grâces : « Que va faire le roi ? Va-t-il signer ces grâces ? On va en faire un complice », s’est-il interrogé. En d’autres termes, vous avez suggéré que ne pas les signer est une possibilité.

« Aujourd’hui, nous voulons défendre non pas la photo de Coln, mais la photo de la dignité », a déclaré Ayuso. « Ils ont l’intention de découper une partie de Espagne. Nous revendiquons la souveraineté », et c’est pourquoi « la présence d’aujourd’hui n’est pas contre, mais pour ».

Casado a été interrompu dans son discours par une voix critique avec un mégaphone : « Pablo Casado, tu nous as abandonnés ! Le président du PP a demandé à Pedro Snchez « de défendre l’égalité de tous les Espagnols et la justice » et « de ne pas vendre l’égalité des Espagnols pour continuer dans La Moncloa encore quelques mois. »

Face à une banderole critiquant son parti (« le PP a laissé échapper Puigdemont »), Casado a demandé au directeur général « d’expliquer aux Espagnols pourquoi il veut leur voler une partie de leur nation ». « Avec liberté et sans colère. Espagne, pour la Constitution et pour le Justice: Espagne, pas de pardon ! », a enfin harangué le dirigeant populaire.

Casado est descendu dans la rue au centre d’un véritable mélange d’adeptes, jusqu’à l’embouchure de Gênes avec la Plaza de Coln. Il a été placé, ainsi, juste du côté opposé à Santiago Abascal, qui a été placé à côté de la statue de Blas de Lezo. Il n’y avait donc aucune possibilité de rééditer la photo de Columbus de 2019, qui populaire, de l’avis d’éminents dirigeants de Gênes.

Là, au pied de l’immeuble de La Caixa, des jeunes ont arraché la banderole de Puigdemont au manifestant critique et il y a eu une petite lutte qui s’est terminée par le bris des lunettes du bandeau. « Nous lui avons dit que s’il venait provoquer, il devait partir », racontèrent plus tard les jeunes qui ont détruit l’enseigne.

Avant, le maire de Madrid a réitéré devant les micros son message dans l’interview d’EL MUNDO ce dimanche : « Ici les valeurs qui nous ont donné les 40 meilleures années de notre démocratie sont défendues. »

« C’est pourquoi je demande à Pedro Sanchez d’en prendre note, car il va pardonner aux indépendantistes, mais les Espagnols ne vont pas lui pardonner ! » « Sanchez, en prison ! », a crié un citoyen tandis qu’Almeida critiquait le Premier ministre.

Au pied du monument à Christophe Colomb, les dirigeants du PP ont enduré avec parcimonie l’épaisse chaleur qui s’est abattue sur Madrid. Sans Alberto Nez Feijo, ni Juanma Moreno, ni Fernando Lpez Miras, ni Alfonso Fernndez Maueco, la seule baronne présente était Ayuso, qui a monopolisé la ferveur de la foule.

Parmi les hauts responsables du PP, l’optimisme règne, car ils estiment que la stratégie de profil bas s’est bien déroulée pour eux. Mais il y avait aussi une certaine division d’opinions : certains pensaient que l’Union 78 n’avait pas remporté un grand succès de la convocation (« pinchacito ») et d’autres voyaient la fréquentation dans la plus haute bande possible.

Andrs Levy, Tony Cant et Pablo Montesinos n’ont pas cessé de prendre des selfies, tandis que Teodoro Garca Egea a montré à ses supporters sa chemise, « personnalisée » avec des slogans PP sur le bas.

De l’autre côté de la place, les présidents régionaux du PP (pas les barons) ont envoyé des messages positifs sur les flots de personnes descendant de la rue Goya, où le PP a le siège d’une de ses organisations les plus emblématiques, celle du Quartier de Salamanque.

Les cris les plus entendus dans l’aile « populaire » de Colomb étaient au nombre de deux. Le premier, « Pedro Sánchez, démissionne ». Et la seconde, à la voix de commandement de Rosa Dez : « Assez déjà ! ».