Baltasar Garzn fait appel à un avis non contraignant pour reprendre la carrière judiciaire

Une décision de la Cour suprême de 2020 pointe déjà le non-réexamen de la peine

Baltasar Garz
Baltasar Garzn, dans un acte public en 2012.ALBERTO DI LOLLI

L’ancien juge Baltasar Garzn continue de ne pas pratiquer. Sa peine de 11 ans d’interdiction pour tergiversation, prononcée par le Cour suprême en 2012, pour avoir ordonné les écoutes téléphoniques des avocats des prévenus dans le Cas Grtel, il ne semble pas qu’il soit révisé. Malgré l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui a donné raison à l’ancien magistrat en concluant que le tribunal a violé son droit à la présomption d’innocence, le réexamen de la peine serait opposé par la jurisprudence.

Les avis de fond du Comité des droits de l’homme ne sont pas contraignants, car ils n’ont pas le caractère d’une peine et un État membre de l’ONU peut donc décider de s’y conformer ou de les ignorer. De cette façon, Garzn peut voir comment son intention de reprendre la carrière judiciaire, considérant que la période d’inhabilité à la révision de sa peine était terminée, reste dans l’air, puisqu’en plus de la non-obligation de se conformer à la réparation mesures De la part des États membres de cette organisation, il existe une jurisprudence de la Cour suprême qui recommande de ne pas assimiler une peine Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avec des agences comme celle-ci dépendant de l’ONU.

Le Comité des droits de l’homme a conclu que la Cour suprême a violé les droits de Baltasar Garzn, car elle considère qu’il n’a pas eu accès à un tribunal indépendant et impartial dans les procédures suivies contre lui dans le cadre des affaires Franco et Franco. Grtel.

En outre, il fait remarquer que son comportement n’a pas constitué une incapacité grave pouvant justifier la condamnation pénale qui l’a conduit à perdre son poste de président du tribunal central d’instruction n° 5 de la Audience nationale. Pour cette raison, la décision a exhorté l’Espagne à indemniser l’ancien juge pour les dommages causés, qui a l’obligation d’effacer le casier judiciaire et qui doit adopter des mesures pour empêcher que des violations similaires ne soient commises à l’avenir.

Garzn a décidé il y a cinq ans d’introduire un recours auprès de ce Comité, composé d’experts indépendants qui veille au respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États qui l’ont ratifié, après la Cour constitutionnelle et la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté ses recours.

Les règlements du Comité des droits de l’homme de l’ONU indiquent qu’un rapporteur spécial doit être nommé pour assurer le suivi de l’avis approuvé afin de s’assurer que l’Espagne a pris des mesures pour donner effet à la résolution.

Ce contrôle ultérieur de l’avis est développé à l’article 2 du Pacte relatif aux droits civils et politiques par les États qui l’ont ratifié et, bien qu’il puisse constituer une échappatoire pour l’ancien magistrat du Tribunal national, la jurisprudence espagnole le renverse également. Selon cet article, tout membre de l’organisation, comme dans le cas de l’Espagne, doit se conformer aux mesures de réparation en plus de rendre compte de leur respect.

Dans un arrêt du 12 février 2020, la Chambre spéciale de la Cour suprême a estimé qu’il n’y avait pas lieu d’assimiler les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme aux recommandations ou avis des différents comités des différentes organisations internationales qui statuent sur le respect des obligations assumées par l’Espagne en matière de droits de l’homme, indique la sentence de 2020, comme public La raison.

Ainsi, ils estiment que seules les décisions de la CEDH sont susceptibles de révision des peines dans lesquelles la violation du droit fondamental a eu lieu. La loi organique du pouvoir judiciaire indique qu’une condamnation ne sera réexaminée que lorsque la CEDH conclut que l’un des droits de l’homme ou des libertés fondamentales de l’appelant a été violé.