Bildu, partenaire de Pedro Snchez au Congrès, encourage les manifestations contre l'arrestation de trois membres de l'ETA

Mis à jour

Lundi,
5
octobre
2020

18:54

Les personnes arrêtées faisaient partie du soi-disant «  commandement Ezpala '' de l'ETA, qui était actif entre 2008 et 2010.

Applaudissements des voisins de Zarautz à un ancien membre de l'ETA détenu

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La Garde civile a arrêté trois personnes pour leur prétendue relation avec un dépôt d'explosifs de l'organisation terroriste ETA. L'opération s'est déroulée dans le cadre des actions que mène l'Institut armé pour localiser les infrastructures appartenant aux terroristes. Les trois détenus sont Kepa Arkauz, Ekhine Eizaguirre et Imanol Jaio.

La Garde civile comprend qu'elle est responsable d'un ancien dépôt d'explosifs. L'infrastructure a été localisée par l'Ertzaintza en juin 2019 dans la municipalité de Arraia-Maeztu, au conseil de Atauri (lave). Dans ce document, différents types d'explosifs, de minuteries, de cordons détonants et de détonateurs, entre autres éléments pour la fabrication d'engins explosifs, ont été trouvés répartis dans deux tambours, selon la Garde civile dans une note officielle.

La découverte du gisement a été faite, par hasard, par un citoyen qui se promenait à l'endroit où les tambours avaient été enterrés.

Les trois détenus faisaient partie de la soi-disant Commande Ezpala d'ETA, active entre 2008 et 2010, et intégrée au Complexe Donosti du gang terroriste. L'arrestation en février 2010 du responsable du complexe précité, Ibai Beobide, a conduit à la fuite de ses membres, dont deux ont été arrêtés en France plus tard et condamné pour association de criminels.

La famille et les partisans d'Ekhine Eizaguirre manifestent lors de son arrestation
La famille et les partisans d'Ekhine Eizaguirre protestent lors de son arrestation.EFE

Les trois individus ont été arrêtés ce lundi matin dans les villes de Saint-Sébastin et Irn, dans la province de Guipzcoa, aussi bien que Vitoria. Dans ces arrestations, comme à d'autres occasions précédentes, la Garde civile a eu la collaboration de la DGSI française. Ekhine Eizaguirre et Kepa Arkauz ont été emprisonnés en France pour avoir rejoint un gang armé et lorsqu'ils ont purgé leur peine en 2017, ils ont été honorés lors de réceptions dans les villes de Zarautz et d'Arrasate, où ils résident actuellement. L'arrestation d'Arkauz a eu lieu sur son lieu de travail à Vitoria pour être ensuite transféré à son domicile à Arrasate pour être présent au registre de son domicile. Le juge Ismael Moreno, qui dirige l'enquête judiciaire, associe Arkauz et Eizaguirre au crime de dépôt d'armes et d'explosifs.

Imanol Jaio est cependant resté en fuite en France jusqu'en 2017 et a également fait l'objet d'un hommage au fronton d'Abadio à son retour en Espagne. Le mandat d'arrêt judiciaire lie Jaio à un crime d'appartenance à un gang armé.

L'arrestation de ces trois membres présumés de l'ETA a provoqué la réaction de la coalition souverainiste EH Bildu et d'organisations proches du groupe de prisonniers de l'ETA comme Sare. La coalition souverainiste dirigée par Arnaldo Otegi il a blâmé «l'État profond» pour les arrestations qu'il a liées à une prétendue tentative «d'empêcher les progrès dans la construction de la coexistence». Sare (Rouge, en basque) a également critiqué les arrestations pour les avoir considérées "un pas en arrière sur le chemin de la paix". Cette plate-forme de soutien aux prisonniers a convoqué des rassemblements à partir de 19h30 à Zarautz, Arrasate et Abadio, les villes où résident les détenus.

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