C’est ainsi que le Women’s Institute accordait ses bourses avec Susana Díaz comme présidente : à la main et toujours au même

La Chambre des comptes andalouse détecte de nombreuses irrégularités dans les programmes d’aide aux soins pour les victimes de violence

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Susana Daz, lors d’un événement de l’Institut andalou des femmes en 2018, lorsqu’elle était présidente du conseil d’administration.PRESSE EUROPÉENNE
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L’Institut andalou de la femme (IAM) a accordé l’essentiel de ses subventions à la main et en violation des prémisses les plus élémentaires établies par la réglementation en vigueur. La Chambre andalouse des comptes a constaté de nombreuses irrégularités dans la gestion de cet organisme à l’époque où le gouvernement andalou était gouverné par le PSOE andalou. Plus précisément, il a examiné l’octroi d’aides au cours de l’année 2018, lorsque Susana Díaz était présidente du conseil d’administration et a détecté que ces subventions sont accordées en violation des principes de concurrence, égalité et non-discrimination. Du moins, dit le rapport de la Chambre des comptes, il n’a pas été prouvé qu’il l’ait fait.

Ce sont les subventions par lesquelles les programmes de soins pour les victimes de violence sexisteà caractère annuel, et qui ont été traitées, reproche l’organisme de contrôle, par le biais de subventions exceptionnelles alors qu’elles n’étaient pas justifiées.

Mais c’est qu’en plus, ajoute le rapport, ils sont accordés de manière répétée à quelques bénéficiaires et par concession directe, c’est-à-dire pas de compétition de toute nature. Le pire, ajoute-t-il, c’est qu’il n’a pas été prouvé que les principes d’efficacité et d’efficience aient été respectés dans les objectifs prévus.

Bref, il n’était ni plus efficace ni plus efficient pour atteindre les objectifs de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre d’octroyer des subventions de cette manière.

En effet, indique la Chambre andalouse des comptes dans son rapport d’inspection qu’il aurait été préférable pour l’IAM de contracter directement les thérapeutes correspondants pour prendre en charge ces victimes. Ainsi, selon les auditeurs, ils n’auraient eu à payer que leurs salaires et non les dépenses découlant de l’administration et de la gestion.

L’audit rend compte de la manière dont l’IAM a distribué l’aide aux entités qui y ont opté proportionnellement au score obtenu, ce qui ne respectait pas les critères établis dans sa propre bases réglementaires et cela a conduit les associations bénéficiaires à ne pas obtenir, par système, le montant total des programmes, dont elles ont été contraintes de reformuler les budgets.

Changements en 2020

À ce stade, la Chambre andalouse des comptes vient d’approuver l’action du ministère de l’Égalité et des Politiques sociales de l’actuel exécutif andalou, qui a annoncé en 2020 une modification des règles de subventions pour les projets de violence sexiste et d’égalité.

Il l’a fait après le obstacles de l’intervention du Conseil au système de distribution mis en place par le précédent gouvernement du PSOE pour laisser 241 associations sans ces aides.

Ce règlement, établi en 2016, empêchait, comme le rappelle désormais la Chambre des comptes, la répartition (répartition plus ou moins équilibrée entre toutes les demandes), mais cela a été fait.

L’organe de tutelle a relevé d’autres irrégularités dans la gestion de l’IAM, comme le non-respect de la limite maximale de sous-traitance ou, en matière de personnel, le fait qu’un plan d’égalité.