Ceuta, vivre | Un ministre marocain assure que l’Espagne « a connu le prix élevé » de « sous-estimer le Maroc »

Les Nations Unies ont exprimé la nécessité pour l’Espagne et le Maroc de parvenir à un accord « commun » pour « calmer » la situation à Ceuta

Plusieurs immigrants attendent d'entrer en Espagne
Plusieurs immigrants attendent d’entrer en Espagne à la digue qui sépare Ceuta du Maroc sur la plage d’El Tarajal.Bernat ArmangueAP

Ceuta attend calmement un nouveau jour après l’entrée massive de 8.000 personnes depuis lundi, dans une situation sans précédent pour la ville autonome, avec de nombreux commerces fermés et avec des services de santé et d’urgence déjà sous pression après plus d’un an de pandémie. Le président du gouvernement, Pedro Sanchez, Cet après-midi, il a pu vérifier la situation en personne à son arrivée dans la ville autonome, où un groupe de citoyens a réprimandé le cortège de véhicules à la sortie de l’héliport, dont certains ont même atteint l’une des voitures. Il y a également eu des huées et des cris de soutien à l’arrivée à Melilla.

7.14 La crise de Ceuta se faufile dans la session de contrôle de Sanchez après que l’état d’alarme s’est dissipé

La crise migratoire en Ceuta, où 8 000 immigrants sont arrivés hier, le président du gouvernement a perdu le contrôle, Pedro Sanchez, qui devra également faire face aux critiques de l’opposition pour l’absence de plan alternatif après la fin de l’état d’alerte, le 9 mai.

C’est au dernier moment que le chef de Citoyens, Ins Arrimadas, a changé sa question adressée au président en stationnant ses demandes d’explications pour ne pas avoir d’alternative dans cette phase finale de la pandémie et en l’interrogeant sur les mesures que l’exécutif va adopter pour éviter l’entrée irrégulière en Espagne par la frontière de Ceuta. Rapports d’Efe.

7h00 Le Ministre marocain des droits de l’homme assure que l’Espagne « a connu le prix élevé » de « sous-estimer le Maroc »

Le ministre d’État aux droits de l’homme et aux relations avec le Parlement, Mustaf Ramid, a assuré que Espagne « Je savais que le prix à payer pour sous-estimer le Maroc est très élevé », faisant référence au fait que le pays n’a pas respecté le « bon voisinage » en « accueillant » le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.

« La réception par Espagne du chef des milices séparatistes du Polisario, sous une fausse identité, sans prendre en compte les relations de bon voisinage qui nécessitent coordination et concertation, ou du moins prendre soin d’informer le Maroc, est un acte irresponsable et totalement inacceptable », a écrit Ramid. votre profil Facebook.

Arrivée à Espagne Ce dirigeant aurait pu être le déclencheur de l’arrivée massive de migrants dans la ville de Ceuta, puisque le gouvernement marocain avait prévenu il y a une semaine que l’accueil de Ghali en Espagne pour des raisons humanitaires pouvait avoir des conséquences.

« Qu’est-ce que l’Espagne attendait de Maroc en accueillant le chef d’un gang qui a pris les armes contre lui? », a demandé le ministre marocain, demandant également« qu’aurait perdu l’Espagne si elle avait consulté le Maroc sur l’accueil de cet individu »et« pourquoi l’Espagne n’a-t-elle pas annoncé la présence sur son sol de l’individu en question avec sa véritable identité. « 

Il a également indiqué que le fait de ne pas avoir informé le gouvernement marocain de l’arrivée de Ghali pourrait être « une preuve de sa conscience (depuis l’Espagne) que l’acte commis est contraire aux relations de bon voisinage ». « Et si c’était le Maroc qui avait commis cet acte? »

Ramid a regretté que l’Espagne ait « préféré » sa « relation avec le Polisario et son mentor, l’Algérie », à sa relation avec le Maroc qui, comme l’a dit le ministre, « a beaucoup sacrifié au nom du bon voisinage », qui « Il devrait faire l’objet d’une attention particulière de la part des deux voisins. »

7h00 L’Espagne et le Maroc déjouent une nouvelle tentative d’entrer à Melilla

Des agents espagnols et marocains ont empêché mardi à la dernière minute une nouvelle tentative d’entrer à Melilla par la digue sud, la même zone à travers laquelle 80 immigrants d’origine subsaharienne ont réussi à accéder aux premières heures du matin.

Des sources de la délégation gouvernementale à Melilla ont rapporté que cette tentative d’entrée frustrée par la digue sud s’est produite vers 23h45 et que les forces et organes de sécurité de l’Etat ont agi, en plus des forces marocaines.

Les actions des agents des deux côtés de la digue qui sert de frontière dans la partie sud de Melilla ont permis d’interrompre la tentative d’entrée, puisque, selon la délégation gouvernementale, aucun des immigrés n’a atteint son objectif d’accès. le chemin irrégulier vers la ville autonome.