De hauts responsables du gouvernement témoigneront à nouveau devant le tribunal traité par le « plan commun » pour organiser le 1-O

Le tribunal de Barcelone confirme la poursuite de 29 personnes, dont des cadres, des techniciens et des hommes d’affaires pour le référendum illégal

Image de fichier de la manifestation de milliers de personnes devant le siège d'Economia le 20 septembre 2017.
Image de fichier de la manifestation de milliers de personnes devant le siège d’Economia le 20 septembre 2017.S. COGOLLUDO
  • Tribunaux Une douzaine de hauts fonctionnaires de la Generalitat iront en justice pour avoir organisé le 1-O

L’essai des préparations 1-O peut être retardé de plus d’un an. Le tribunal de Barcelone a confirmé la poursuite de 29 hauts fonctionnaires, hommes d’affaires et techniciens de divers départements de l’administration catalane accusés d’avoir participé aux préparatifs du référendum. Plus précisément, la Cour d’instruction numéro 13 de Barcelone a estimé que tous avaient orchestré un «plan commun» pour organiser le vote malgré la suspension de la Cour constitutionnelle.

Cependant, le tribunal de Barcelone a rejeté la demande du procureur d’étendre ces accusations à trois autres postes, la directrice de l’Autorité catalane de protection des données, Maria Angels Barbar, l’ancienne directrice générale de la diffusion de la Generalitat Ignasi Genovs et la directrice des services pour la Département de la présidence, Teresa Prohias, et a ordonné au tribunal d’instruction de convoquer à nouveau les 29 accusés pour qu’ils recueillent à nouveau des déclarations pour les interroger sur des faits qui ont été ajoutés au résumé après avoir été inculpés et après avoir réglé leurs ressources.

Les 29 accusés, parmi lesquels il y a plus d’une douzaine d’accusations gouvernementales, sont jugés pour des délits de détournement de fonds, de désobéissance, de falsification de documents et de tergiversations.

Parmi la douzaine d’accusations du gouvernement traitées figurent le secrétaire à la communication et ancien secrétaire à la diffusion de la Generalitat, Antoni Molons; la vice-présidente et présidente par intérim de la CCMA, Nria Llorach; les directeurs de TVC, Vicent Sanchis, et de Catalunya Rdio, Sal Gordillo, déjà anciens postes de Diplocat. Les magistrats soulignent qu’il est pertinent de faire une nouvelle déclaration afin que les défendeurs exercent leur droit de défense et de donner aux accusations l’occasion de les interroger sur des faits nouveaux liés aux résolutions de la Cour constitutionnelle concernant le référendum.

Le tribunal de Barcelone a également écarté les moyens de défense des accusés contre la clôture de l’enquête qui les a laissés à un pas du banc. De cette manière, une fois que le tribunal aura pris une déclaration et que les requêtes de sanction auront été déposées, le procès pourra être programmé pour la fin de l’année prochaine.