Des amendes pouvant aller jusqu’à 46 000 euros pour les chefs de la manifestation contre le gouvernement Armengol

Le gouvernement impose des sanctions financières sévères à sept personnes qui ont lancé des objets ou harangué les 4 000 manifestants, les encourageant dans certains cas à envahir les bâtiments officiels. Le promoteur de la contestation sera condamné à une amende de 600 euros mais annonce déjà une deuxième marche.

Des manifestants devant le cordon

Des manifestants devant le cordon de police au siège de la présidence des Baléares.
EFE

Sept des manifestants les plus agitateurs de la manifestation massive orchestrée contre le gouvernement des Baléares de Francina Armengol mardi dernier font face à de lourdes sanctions économiques. La délégation gouvernementale aux îles, qui avait interdit la manifestation en raison de la situation d’alerte sanitaire, a déjà commencé à traiter les amendes, qui dans certains cas s’élèvent à plus de 46 000 euros pour une personne seule. Au total, 124 000 euros.

La manifestation avait été lancée par le propriétaire d’un grill Palma via les réseaux sociaux en réponse à la fermeture décrétée par le gouvernement. Cependant, ce qui n’était au départ rien de plus qu’une chaîne de messages sur les réseaux sociaux avec 343 adhésions, il s’est terminé par un Manifestation populaire massive et hétérogène qui a rassemblé des milliers de personnes dans le centre névralgique de la capitale des Baléares (4.000 selon la police, plus de 6.000 selon les organisateurs) appelant à la démission du président Armengol. Et il s’est retrouvé sur le site de certains des principaux bâtiments officiels de la ville, coupant la circulation des rues et avenues principales.

Face à l’avalanche de manifestants et à la tension croissante de la manifestation, la police nationale a dû déployer un dispositif de sécurité solide, un cordon de forces anti-émeute autour du Parlement des Baléares et du Conseil municipal. Les agents ne sont pas intervenus pour arrêter les manifestants ni pour dissoudre la manifestation, mais ils ont identifié certaines personnes qui ont montré un comportement ponctuellement agressif ou vandale malgré l’appel à une manifestation pacifique des organisateurs.

Les rapports de sanctions préparés par les autorités de police proposent de punir sept personnes. L’un d’eux, le plus indiqué, fait face à cinq procédures disciplinaires qui pourraient entraîner une amende de 46 200 euros. C’est un homme qui, selon les informations de la police, il portait un mégaphone et haranguait les masses, les invitant à agir contre les policiers et même à envahir les bâtiments publics. Il est venu jeter un pavé. Trois autres personnes, deux femmes et un homme, encourent une amende de 15 600 euros pour insulte aux agents et organisation de coupures de trafic. Pour le moment, ils essaient également d’identifier un homme qui a brisé l’une des fenêtres du Parlement des Baléares en lançant un objet contondant.

Il promoteur de la protestation, Vctor Snchez, qui avait demandé l’autorisation écrite de manifester, d’être condamné à une amende de 600 euros.

Après sa manifestation, Sánchez est devenu la voix du secteur de l’hôtellerie et a même été convoqué à une réunion avec le gouvernement autonome avec d’autres représentants officiels de l’association patronale pour négocier de nouvelles lignes d’aide convenues par le gouvernement des Baléares après avoir été submergé par le gouvernement des Baléares. manifestation. Sanchez a annoncé un autre rassemblement pour les prochains jours. Il a déjà demandé une autorisation et s’assure de bénéficier du soutien de 20 organisations représentant de nombreux secteurs économiques des îles., dont l’activité a été effondrée par l’incidence du coronavirus et par les fortes restrictions adoptées par le gouvernement PSOE pour tenter d’arrêter la troisième vague, qui a frappé l’archipel avec une force imprévue.