Des entrepreneurs poussent les Aragons à saluer et à se faire photographier avec le roi à Barcelone

Le président de la Generalitat est absent du dîner inaugural de la conférence du Cercle économique, dont le président soutient les grâces

Le roi avec le président de la Rep
Le Roi avec le Président de la République de Corée du Sud, Moon Jae-in, et celui de la Generalitat, Pere Aragonsphoto : Francisco GmezMaison de SM El Rey / EFE

La grossièreté organisée par le Président de la Generalitat, Père Aragons, au roi dans sa visite à l’inauguration des jours du Cercle d’Ecomoma à Barcelone a été laissé la moitié. Après le leader indépendantiste, avec le maire, Ada Colau, ils éviteront d’être à l’arrivée de Philippe VI à l’Hôtel W où se tient le forum, la pression des milieux d’affaires, qui n’ont pas voulu offrir une image de division institutionnelle en ce moment clé pour la reconstruction après la pandémie, a contraint Aragons et Colau à accepter d’être photographiés et de saluer le monarque.

C’était un petit geste formel hâtif, grâce à la pression de Javier Faus, président du Circle of Economy, et coïncidant avec l’arrivée du président de la Corée du Sud, Lune jae-in, qui sur la photographie a été localisé entre le roi et les Aragons. En tant que représentant du gouvernement. la ministre de l’Economie, Nadia Calvio. En effet, la présence du président coréen a servi au président du gouvernement, Pedro Sánchez, à faire pression ce matin sur Aragons pour qu’il soit présent au moins à son arrivée, lui rappelant qu’il était dans le cadre d’une visite d’Etat en Espagne.

« Dans une visite d’État aussi importante que celle du président de la Corée à Barcelone, la première à avoir lieu depuis la pandémie, il serait bon et souhaitable que toutes les institutions publiques soient représentées », était l’avis lancé par Sánchez lors de sa conférence de presse avec la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.

La somme des pressions de la Moncloa et des hommes d’affaires a suscité un accueil entre le roi et les Aragons qui, selon plusieurs sources en face à face, a été cordial mais froid, notamment de la part du leader indépendantiste, avec un geste mécontent. , et qui a maintenu son refus d’assister au dîner d’inauguration. Il n’a ainsi pas pu assister aux applaudissements et aux démonstrations d’affection avec lesquels les personnes présentes ont reçu le chef de l’Etat avant son intervention. Sans Aragons, la représentation de la Generalitat a été dirigée par la ministre de la Présidence, Laura Vilagr, et celle d’Accin Extérieur, Victria Alsina. Encore deux inconnues dans le débat public catalan. C’est peut-être ce profil bas qui a permis au républicain Vilagr d’avoir une brève conversation privée avec le roi.

Mais comme à d’autres occasions, le roi a choisi de se lever de la chapapote de l’indépendance, ainsi que de la lutte politique pour les grâces, pour offrir un discours appelant à une collaboration institutionnelle entre la Catalogne et l’ensemble de l’Espagne. Ainsi, Don Felipe a manifesté son soutien à « toutes les initiatives qui aboutissent à notre économie et donc au bien-être de nos concitoyens ».

« C’est à partir de la confluence et de la collaboration de ces trois sommets, commercial, économique et politique, que nous pouvons aborder avec plus de chances de succès la grande entreprise collective qui nous attend », a-t-il remarqué.

De son côté, Faus, qui avait défendu quelques heures auparavant les grâces des dirigeants du coup d’État de 2017, a prôné le rétablissement d’un climat de « concorde » qui permettrait « de grands accords et une coordination institutionnelle ». Cette demande, a-t-il souligné dans un discours en pleine harmonie avec celui du Président du Gouvernement, Pedro Sanchez, « dialogue et démissions de tous ».