Des milliers d’Espagnols descendent dans la rue pour célébrer la fin de l’état d’alerte: « Enfin, nous pouvons être dans la rue et ne pas nous sentir comme des criminels »

C’était peut-être une question d’étoiles qu’il fin du couvre-feu coïncider dans Barcelone avec le jour le plus chaud de l’année, avec des températures qui dans certaines zones de la ville ont atteint 24 degrés hier. Il n’est donc pas étrange que, sans bars ouverts à partir de cinq heures de l’après-midi [hoy es el primer da en Catalua que podrn hacerlo hasta las 23.00h], la plage et certaines places ont été prises pendant les heures du soir par des milliers de personnes, scène qui, après la fin de l’hiver, était courante le week-end.

Mais la particularité de la journée d’hier étaient « ces deux heures idiotes » qui brisent « les bonnes vibrations du samedi », comme l’explique Efrn, un jeune homme de 29 ans, après avoir mangé dans un restaurant galicien avec son père et sa sœur, j’ai l’après-midi avec un groupe d’amis à la promenade animée Llus Companys, à côté de l’Arc de Triomphe. No vive muy lejos de ah, as que explica que, « tras cenar un poco en casa », volva a la calle despus de las doce simplemente para dar un paseo con Ruth, su pareja, quien ya no recuerda la ltima vez que lo hicieron de nuit. L’avenue, pratiquement vide sur le coup de neuf heures trente, retrouvait à nouveau l’agitation de l’après-midi.

Au une sorte de réveillon du nouvel an reporté ou de festival anticipé de San Juan, l’heure de minuit a été célébrée avec des pétards, diverses chansons et clxones de motos et de voitures à Gracia. Aussi avec quelques hues aux voitures de patrouille des Mossos d’Esquadra et de la Garde urbaine qui circulent pour garder la zone. Ccile, arrivé à Barcelone il y a un peu plus de deux ans en provenance de Lyon (France), avait prévu de passer la nuit avec plusieurs amis d’autres nationalités dans la Virreina et d’autres places du quartier «à boire des bières». Le groupe sait que ce n’est pas autorisé, mais ce qu’il ne sait pas, c’est que, malgré le fin de l’état d’alarmeIl y a toujours une limite de six personnes pour les rassemblements sociaux, qu’ils dépassent de loin. Bien qu’en réalité, avec tant de gens, les frontières entre les groupes soient déjà devenues un concept flou. Au milieu des cris et des chœurs en anglais, Ccile explique que voir « avec envie », depuis des mois, « les soirées françaises à Madrid ».

Dans les environs Place Joanic, la jarana cède la place au sport. Alors que deux garçons jouent au tennis de table avec une grande motivation, cinq autres font une partie avec un ballon et un vélo est également vu à quelques mètres. Parmi les fans de football, Isaac, qui porte un maillot du RCD Espanyol pour célébrer la promotion mathématique du club en première division obtenue dans l’après-midi, commente: « Nous pouvons enfin être dans la rue la nuit et ne pas nous sentir comme des criminels ».

Au fur et à mesure que l’aube progresse, le niveau de joie recule de quelques décibels, mais parfois les sirènes sont chargées de se souvenir que le dispositif policier préparé dans la ville est similaire à celui de la fin de l’année. Les agents municipaux sont déjà formés du vendredi soir au samedi, dans lequel ils ont dû expulser 1 320 personnes de la voie publique, un des chiffres les plus élevés depuis la mise en place du couvre-feu.

Il est clair que à Barcelone il y avait du désir la nuit. Efrn et Ruth ont convenu il y a des mois que le premier jour de 2021 pour aller dîner au restaurant, ils réserveraient une table sur une terrasse. C’est ton plan pour ce dimanche. Dans ce cas, elle se souvient quand c’était la dernière fois: en août, pour son anniversaire.