Des parents divorcés intentent un procès pour la vaccination de leurs enfants contre le coronavirus

Selon l’Association espagnole des avocats de la famille, des avocats de différentes régions d’Espagne ont déposé des demandes de juridiction volontaire pour régler cette affaire.

Vaccination
Vaccination à Saint-Jacques-de-Compostelle des adolescents de 12 à 13 ans.EFE
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La Association espagnole des avocats de la famille (Aeafa) a prévenu ce mardi que certains couples divorcés vont déjà devant les tribunaux en raison de leurs divergences lorsqu’il s’agit de vacciner leurs enfants contre le coronavirus à la rentrée.

Selon cette association, des avocats de différents points de Espagne Ils ont déposé des poursuites pour juridiction volontaire pour régler cette question en raison de l’incapacité des parents à parvenir à un accord.

L’Aeafa fait appel « au consensus entre les parties » pour le « bien-être des garçons et des filles » afin de ne pas avoir à recourir aux tribunaux, ce qui pourrait retarder jusqu’à un an la décision de vacciner ou non les mineurs.

Le retard dans ce processus est dû au fait qu’il n’y a pas de juridiction spécialisée en famille, mineurs et handicap en Espagne, dénonce l’association, qui indique que ces cas devraient être résolus dans un « délai raisonnable », de 15 ou 20 jours, avec une  » apparition et résolution immédiates  » afin que  » la santé de personne ne soit mise en danger.

Les avocats rappellent que la vaccination porte atteinte à l’autorité parentale des mineurs et qu’en cas de désaccord entre parents divorcés, tous deux doivent saisir la justice pour trancher la polémique, chose qui pourrait également se produire dans les couples mariés.

A ce sujet, l’association souligne que les adolescents de 16 ans et plus ont la capacité d’accepter ou de refuser les vaccins, mais les garçons et les filles de 12 à 15 ans ont besoin de l’accompagnement et du consentement de leurs parents ou tuteurs légaux.

Dans le cas où les deux parents conservent l’autorité parentale du mineur et sont en désaccord, le gouvernement rappelle que « la vaccination contre le Covid-19 doit être considérée à ces fins comme une vaccination du calendrier officiel, puisque son indication a été établie par les autorités sanitaires ».

« Les services de santé, s’ils comprennent que cette décision comporte des risques extraordinaires pour l’adolescent, en raison de leurs circonstances cliniques individuelles et de la situation de risque d’exposition au virus, peuvent demander une décision judiciaire », indique l’Exécutif.