EH Bildu soutient le gouvernement en tout et est consolidé comme son principal partenaire

Mémoire Démocratique, décret anti-crise et le Pouvoir Judiciaire vont de l’avant avec votre vote

La porte-parole de Bildu passe devant S
La porte-parole de Bildu passe devant Sánchez, Calvio et Díaz ce mercredi au Congrès.Chema MoyaEFE
  • Congrès Sánchez obtient le feu vert pour la loi sur la mémoire démocratique convenue avec Bildu
  • politique Le PP facilite avec son abstention la validation du deuxième décret anticrise

EH Bildu, la formation avec laquelle ni le PSOE ni le PP n’étaient d’accord depuis des années, se révèle désormais comme l’un des soutiens les plus sûrs du gouvernement de Pedro Sánchez. Cette semaine, le cours parlementaire s’est clôturé par trois journées marathon au cours desquelles, après sept ans, s’est tenu le débat sur l’état de la nation et, consécutivement, une session plénière législative s’est tenue pour cadrer le projet de démocratie Loi Mémoire et le projet de loi de contre réforme d’un article de la loi organique du Pouvoir Judiciaire.

Les deux initiatives se sont maintenant avérées du plus grand intérêt pour le gouvernement au point que leur procédure parlementaire a été imposée par procédure d’urgence maximale et a été réglée au Congrès en un peu plus de 24 heures. Par ailleurs, la validation du deuxième décret anticrise a été soumise à la Chambre. Dans ce cas, le temps manquait car les décrets pour les empêcher de tomber doivent être approuvés par la Chambre dans les 30 jours après leur sortie du four du Conseil des ministres.

Dans toutes ces questions pressantes pour l’exécutif, Pedro Snchez a eu le soutien décisif des votes nationalistes. Avec eux, contrairement à d’autres, le gouvernement a négocié et accepté certains de leurs amendements transcendants.

Cela a été le cas de la loi sur la mémoire démocratique, qui sommeillait depuis des mois dans le tiroir des textes soumis à amendement, et qu’il convenait désormais au gouvernement de dépoussiérer.

L’opposition qualifie le pacte du gouvernement avec les nationalistes de « dégoûtant »

Un projet pour lequel l’ERC s’est battu avec acharnement, qui a finalement opté pour l’abstention puisque son aspiration à voir abrogée la loi d’amnistie n’a pas été réalisée. Le BNG a pour sa part annoncé son vote contre. Hier, le Congrès a approuvé son avis par 173 voix pour contre 159 contre et 14 abstentions. Désormais, le texte passe au Sénat et sera définitivement approuvé en septembre.

Bildu, au contraire, a soutenu l’initiative car en échange de son soutien, l’exécutif a accepté d’inclure dans la loi une disposition supplémentaire en vertu de laquelle la période franquiste soupçonnée de violation des droits de l’homme est prolongée jusqu’au 31 décembre 1983, date à laquelle La Constitution avait déjà cinq ans et le premier mandat de Felipe González était terminé.

Telle a été la disposition de la discorde et pas seulement à cause de son contenu mais surtout à cause de l’attitude complaisante du Gouvernement lorsqu’il s’agit de s’entendre avec un parti, héritier, et même dirigé, par ceux qui ont semé la Transition et la démocratie avec la douleur et le sang jusqu’à il y a onze ans.

Ainsi, une loi visant à rendre dignes les victimes de la guerre civile et de la dictature qui promeut de manière décisive, sous l’égide de l’État, la recherche et l’exhumation des milliers de corps enterrés dans les fosses communes et les caniveaux, est devenue un texte de division et confrontation qui recevait hier de l’opposition les adjectifs dégoûtant, honteux, misérable et indigne. Le PP a même annoncé sa volonté de l’abroger immédiatement s’il parvient à atteindre la Moncloa aux prochaines élections législatives.

Le PP annonce qu’il abrogera la loi sur la mémoire dès qu’elle atteindra la Moncloa

La formation abertzale s’est également jointe au gouvernement pour soutenir la contre-réforme de la loi sur le pouvoir judiciaire visant à délier les mains du CGPJ, mais uniquement dans le but de nommer deux magistrats de la Cour constitutionnelle et d’ouvrir ainsi la porte au gouvernement pour en nommer d’autres, deux et parvenir à changer la majorité, actuellement conservatrice du TC pour une progressiste, plus favorable à se prononcer contre les ressources présentées contre les lois sociales du Gouvernement, principalement l’avortement et l’euthanasie.

Le soutien de Bildu a également inclus l’amendement présenté mercredi soir par le PSOE établissant un mandat fixe pour que le CGPJ procède à ses deux nominations. La date limite est le 13 septembre prochain.

Le même schéma de soutien s’est répété hier lors de la validation du deuxième décret de mesures visant à atténuer les effets économiques de la guerre en Ukraine, bref, à aider la classe moyenne ouvrière, comme l’affirme le gouvernement, à faire face à une inflation qui dépasse déjà dix%.

Le décret anticrise comprend plusieurs amendements introduits par EH Bildu. Entre ellas la ms importante, y que gener en un principio un problema entre los ministerios de Jos Luis Escriv y de Mara Jess Montero, es la que implica un incremento del 15% en las pensiones no contributivas desde este mes de julio y hasta el 31 Décembre.