ERC, CUP et Mme Pas enregistrent la loi Trans au Congrès pour forcer son approbation au gouvernement

Porte-parole parlementaire de l'ERC, Gabriel Rufi

Le porte-parole parlementaire de l’ERC, Gabriel Rufin, hier au Congrès.

Emilio Naranjo EFE

Trois forces parlementaires, ERC, CUP et Mme Pas-Comproms, ont pris une mesure décisive pour promouvoir ce que l’on appelle le droit trans, en l’enregistrant comme projet de loi au Congrès. C’est un texte qui inclut le droit à l’autodétermination du sexe sans plus de formalités que la déclaration expresse, y compris les mineurs.

De cette manière, ces trois formations tentent de surmonter le blocage du projet de norme au sein même du gouvernement. Le projet parrainé par les rangs de United We Can et préparé sous forme de texte juridique par le ministère de l’Égalité, reste bloqué dans l’antichambre du Conseil des ministres car il soulève d’importants doutes dans la partie socialiste du gouvernement et dans les associations et groupes. du féminisme classique.

ERC, CUP et Mme Pas-Comproms assument désormais comme leurs propres le texte préparé par les groupes de défense des droits des transgenres et le présentent pour débat et vote à la Chambre selon la formule d’un projet de loi. L’initiative n’a pas la signature de United We Can, qui voit comment la responsable d’Egalité, Irene Montero, est éloignée de la maternité de l’initiative mais, sauf détails et nuances, elle se montrera sans aucun doute disposée à la soutenir quand le moment vient.

Les forces signataires défendent que les droits des personnes trans sont des «droits de l’homme» qui doivent être pleinement reconnus et, par conséquent, le processus législatif visant à les garantir doit «être entrepris sans délai».

Déjà la semaine dernière, les trois forces ont exhorté le gouvernement à donner « un geste clair et vérifiable » qui devrait avoir lieu au plus tard le 15 mars et qui devrait consister en un « engagement public et écrit de mettre en œuvre la loi trans, entrant au Conseil des ministres pour la semaine du 23 mars au plus « .

Au cas où ce ne serait pas comme ça, prévenez de leur intention, réalisée aujourd’hui, d’enregistrer le projet préparé par les collectifs trans.

ERC, CUP et Mme Pas-Comproms prétendent être en contact avec d’autres forces parlementaires pour apporter le maximum de soutien à leur proposition et expliquent que leur décision est la réponse que le collectif trans, avec leur aide, entend apporter au blocus « par le PSOE « de l’initiative législative correspondant au projet de loi pour l’égalité réelle et effective des personnes trans. Plus précisément, les trois formations désignent la première vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo, à qui elles reprochent «d’avoir manifesté leur désaccord avec l’autodétermination des sexes et la transition chez les mineurs, à travers la déclaration expresse de la même chose». Une attitude que le groupe rejette comme «transphobe» et à laquelle il attribue «l’usure des familles trans et des militants».