Ignacio Aguado quitte la politique après la catastrophe électorale des 4-M et laisse Cs à Madrid entre les mains de Villacs

Aguado, lors d'une conférence de presse alors qu'il était vice-président, avec Ayuso.
Aguado, lors d’une conférence de presse alors qu’il était vice-président, avec Ayuso.

Ignacio Aguado était il y a à peine deux mois vice-président de la Communauté de Madrid. Maintenant, il quitte la politique par la porte arrière après une fin tortueuse dans laquelle il a été victime du cyclone Isabel Daz Ayuso et dans laquelle il a vu comment Ciudadanos a également disparu de l’Assemblée régionale après n’avoir pas obtenu de représentation lors des récentes élections régionales. 4 mai.

Sa décision de partir est définitive, car il démissionne également de tous ses postes organiques au sein de Ciudadanos: en tant que président du parti dans la Communauté de Madrid et en tant que membre de la direction nationale dans deux de ses comités.

Le départ d’Aguado fait de Begoa Villacs, adjoint au maire de Madrid, celui qui va désormais diriger Ciudadanos dans la Communauté de Madrid et qui pilotera la reconstruction de ce qui reste du parti. Orange après l’échec des élections autonomes, en vue de survivre dans ce qui était autrefois l’un des endroits les plus forts de toute l’Espagne. Sa nomination officielle en tant que coordinatrice devra être préalablement approuvée par l’Exécutif permanent.

Des sources proches de l’ancien dirigeant Orange Ils assurent qu’Ins Arrimadas lui avait demandé d’organiser la convention nationale du parti en juillet, le sommet important qui veut servir de tremplin pour relancer le projet, mais Aguado l’aurait rejeté pour entamer une nouvelle étape. Cependant, la version officielle du parti nie ce point et souligne qu ‘«il faisait partie d’un large groupe avec d’autres membres de la direction Cs qui travaillent sur l’Alternative libérale».

Dans ses adieux sur Twitter, Aguado a exprimé sa « fierté » pour avoir dirigé Ciudadanos dans la Communauté de Madrid et pour ses six années consacrées à « servir le peuple de Madrid ». De son entourage, il est assuré qu’Aguado continuera en tant qu’affilié de Ciudadanos et qu ‘ »il rejette catégoriquement toute possibilité de fusion avec le PP ou avec le PSOE ».

Avec Aguado, Ciudadanos a rencontré les deux visages les plus extrêmes de la politique. L’un est le succès, lorsqu’en 2019 il a mené une candidature qui, avec 26 sièges, est restée très proche du PP et a signifié l’entrée du des oranges dans un gouvernement de coalition dirigé par Ayuso, comme lui en tant que vice-président.

Le second est l’échec, exprimé très crûment lors des récentes élections régionales du 4 mai, lorsque Ciudadanos est passé de ces 26 sièges à zéro, après n’avoir même pas atteint 4% des voix. C’est-à-dire, de la vice-présidence d’un gouvernement à la non-participation à l’Assemblée.

Entre les deux dates mentionnées, il y a la clé de cette histoire et l’explication de l’écrasement final d’Aguado. La relation turbulente entre Ayuso et lui a détérioré la confiance personnelle entre eux et, avec elle, tous les ponts entre le PP et Ciudadanos. Jusqu’à ce que le gouvernement de la Communauté de Madrid finisse par sauter dans les airs en mars lorsque le président a décidé de convoquer des élections anticipées.

Elle l’a justifié en raison du risque qu’Aguado imite l’opération de Ciudadanos dans la région de Murcie et présente une motion de censure contre elle par le PSOE. En fait, il lui reprochait d’avoir conspiré pendant ce temps avec les socialistes pour le mener à bien. Bien que ce soit quelque chose qui, depuis Cs, a toujours été catégoriquement nié.

Aguado a été à partir de là souligné par l’histoire d’Ayuso et, avant la montée du leader populaire Madrid, a fini par devenir un vrai problème même pour les citoyens. Il a d’abord été remplacé en tête de liste pour 4-M, pour lequel il a été choisi Edmundo bal et, par la suite, il a été consciemment retiré des rassemblements électoraux.

Toute cette situation a été très compliquée personnellement pour lui, qui a encore essayé d’aider dans l’ombre dans le cadre du comité de campagne d’Edmundo Bal. Mais sa décision de tout quitter était à l’horizon depuis longtemps car sa situation était politiquement très difficile. D’autant plus lorsque les votes 4-M ont été comptés et que le projet national Citoyens est entré dans l’UCI.