Ils acquittent les mandataires de 1-O poursuivis pour usurpation de fonctions publiques

Le tribunal estime qu’il n’y a aucun dossier indiquant qu’ils ont désobéi à la Cour constitutionnelle

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  • Tribunaux Les administrateurs de 1-O sont jugés pour désobéissance et usurpation de fonctions

Il n’y a pas eu de crime lors de l’organisation de la mise sous séquestre électorale de 1-O. Le tribunal correctionnel n ° 11 de Barcelone a acquitté les cinq membres du syndicat électoral que le Parlement a désignés pour le référendum d’autodétermination d’octobre 2017. Jordi Matas, Marta Alsina, Marc Marsal, Tnia Verge et Josep Pags ont été poursuivis pour les crimes de désobéissance et l’usurpation de fonctions et encourt une peine de deux ans et neuf mois de prison à la demande du Procureur.

Le Parlement a nommé les cinq le 7 septembre 2017 pour faire office de commission électorale du référendum, bien qu’ils aient cessé leurs fonctions au bout de 19 jours, après que la Cour constitutionnelle (TC) a infligé une amende coercitive de 12000 euros par jour à chacun. La sentence considère qu’il n’y a pas de crime puisqu’il n’y a aucune trace que les accusés ont émis des résolutions du syndicat électoral ou qu’ils les ont publiées dans les journaux officiels de la Generalitat ou du Parlement ou sur un site Web créé pour 1-O.

De plus, il remarque qu’ils n’ont pas commis de désobéissance puisqu’ils n’ont pas appelé les personnes qui devraient faire partie des syndicats de zone pour les votes. Ces témoins ont déclaré au procès avoir été informés par des groupes parlementaires indépendantistes ou des techniciens de la chambre catalane de se joindre à cette mise sous séquestre, bien qu’après la décision de la Cour constitutionnelle, cette ordonnance ait été suspendue. En ce sens, le magistrat indique qu’il n’y a aucun dossier selon lequel le TC a personnellement averti les défendeurs que l’acceptation du poste de syndic pouvait être un crime.

La loi du référendum d’autodétermination approuvée au Parlement lors des séances plénières convulsives des 6 et 7 septembre 2017 a désigné comme mandataire électoral l’avocate de Gérone Marta Alsina; Marc Marsal, professeur de droit administratif à l’Université de Barcelone; Josep Pags, professeur de droit constitutionnel à l’Université autonome de Barcelone; Tnia Verge, professeur de sciences politiques à l’Université Pompeu Fabra; et Jordi Matas, professeur de sciences politiques à l’Université de Barcelone.

Le Procureur a estimé qu’ils avaient commis un crime car ils avaient ignoré la Cour constitutionnelle et « continuaient d’approuver des résolutions constituées en Union électorale » puisqu’en deux jours ils ont donné le feu vert à quatre autres résolutions sur les demandes d’accréditation d’entités pour participer au référendum , la supervision de la campagne institutionnelle du gouvernement, l’accréditation des mandataires et des auditeurs des partis et organisations politiques et les délais du processus électoral. Pour le juge pénal, il n’a pas été prouvé au cours du procès que les prévenus ont approuvé et publié ces résolutions, qui n’étaient pas effectives, pour lesquelles il ordonne leur acquittement.