Incarcération sans caution d’un détenu pour vente de cocaïne frelatée ayant fait un mort et neuf hospitalisations

Crime contre la santé publique

Les enquêteurs pensent que le médicament était en mauvais état et qu’il a été distribué lors d’une fête organisée vendredi.

Deux agents fouillent la maison.
Deux agents fouillent la maison.LE MONDE

Le Tribunal de Première Instance et l’Instruction n° 1 de Coria (Cérès) a décrété ce lundi l’admission en prison de la personne arrêtée pour la vente présumée de drogues frelatées qui a causé la mort samedi dernier d’un homme de 37 ans et l’intoxication d’au moins 13 personnes, dont neuf ont dû être admises d’urgence, dont trois dans un état grave.

Selon la Cour supérieure de justice d’Estrémadure (TSJEx), une procédure a été ouverte pour un crime présumé contre le santé publique entraînant la mort et divers crimes avec blessures.

Après l’enlèvement du corps du défunt – âgé de 30 ans, originaire de Portage, habitant de Coria et père de trois enfants – le corps a été transféré à l’Institut de médecine légale du Cceres pour une autopsie. Apparemment, la drogue (cocaïne en mauvais état) a été distribuée lors d’une soirée organisée vendredi soir.

Le trafiquant de drogue, un habitant de Coria, a été localisé et arrêté samedi et est resté depuis lors dans les locaux de la caserne de la Garde civile de Coria comme prétendument responsable des événements. Ce lundi est passé à la disposition judiciaire et le juge a décrété son entrée dans la prison de Cceres.

Emballage avec restes de coca
Emballage avec des traces de cocaïne trouvée dans le registre du logement.LE MONDE

La Garde civile l’avait arrêté au terme d’une enquête laborieuse après avoir appris qu’une personne était décédée dans des circonstances étranges et qu’il avait personnes intoxiquées de différentes populations près de Coria, qui ont déclenché l’alarme sociale pendant le week-end dans cette population de Cáceres.

Les agents ont localisé le vendeur dans une maison à Coria où, après l’autorisation judiciaire correspondante, une perquisition domiciliaire a été effectuée afin de localiser des substances stupéfiantes, bien qu’elles n’aient pas été trouvées à l’intérieur.

D’autre part, il a été possible d’intervenir plusieurs colis avec le reste de la cocaïne que les personnes affectées avaient consommé, qui seront envoyés au Service de Criminalistique de la Garde Civile (SECRIM) pour l’analyse de la substance qu’ils contiennent afin déterminer sa pureté, sa nature et son contenu, selon la Benemrita.

L’enquête reste ouverte et il n’est pas exclu qu’il puisse y en avoir plus et que de nouvelles interpellations puissent avoir lieu.