La commission parlementaire Faffe rappellera Susana Daz un an et demi après sa nomination.

Les partis qui promeuvent l’enquête, le PP et les C avec le soutien de Vox, veulent lui donner un coup de pouce avec un nouveau lot de partis apparaissant qui comprend également les anciens conseillers socialistes Carnero et Arellano.

La secrétaire générale du PSOE andalou, Susana D

La secrétaire générale du PSOE andalou, Susana Daz, en visite ce lundi à Grenade.
EFE

Le 7 novembre 2019, un peu plus d’un mois avant la Élections générales, Susana Daz aurait dû franchir la porte de la salle qui se trouve à quelques mètres à peine de son bureau au Parlement andalou pour déclarer à la commission qui enquête sur la gestion, et surtout les délits, de la Fondation Andalouse du Fonds pour la Formation et l’Emploi, mieux connue par son acronyme, la Faffe, et parce que son gérant, Fernando Villn, a dépensé plus de 35 000 euros de l’entité en bordels.

Mais le secrétaire général du PSOE andalou et ancien président du Conseil n’était pas ce jour-là dans la salle de commission au premier étage de l’ancien hôpital de las Cinco Llagas car le groupe parlementaire socialiste a rejeté le citation la commission l’avait envoyé. L’excuse, que les bureaux du groupe socialiste à la Chambre autonome ne sont pas un lieu de travail.

Près d’un an et demi plus tard, la dirigeante du PSOE andalou sera à nouveau convoquée pour expliquer aux membres de la commission ce qui s’est passé à la Faffe dans les années où elle faisait partie du gouvernement de José Antonio Grin, qui ordonnait en 2011 le liquidation de la fondation, déjà alors assiégée par les scandales qui ont même conduit à la mise en examen judiciaire de ses principaux dirigeants et que devant les tribunaux de Séville deux résumés liés à l’entité sont actuellement en cours d’instruction.

Selon EL MUNDO de Andaluca, la commission parlementaire a décidé de rappeler Susana Daz, en plus des anciens conseillers de son gouvernement qui imitaient son patron. Il s’agit de l’ancien ministre de l’Emploi, Javier Carnero, et de l’ancien ministre de l’Economie puis des Finances, Antonio Ramrez de Arellano, qui ont été convoqués dans les mêmes termes que Daz et qui, bien qu’ils aient comparu en salle de commission, ont planté à les députés et ils sont partis sans répondre à une seule question.

Ils ont tous été convoqués le même jour, tout comme l’ancien président Manuel Chaves, qui a inauguré les plans de la commission Faffe et qui a montré la voie que les autres positions socialistes suivront plus tard.

Nouvel élan

La commission Faffe, qui a été promue par le gouvernement andalou du PP et de Ciudadanos, a subi les conséquences de ces plans et que la justice les a protégés. Pour cette raison, les groupes qui le soutiennent, le PP et Ciudadanos ms Vox, entendent désormais lui donner un nouvel élan en élargissant la liste des parties comparaissant avec un nouveau lot de citations à comparaître qui devraient être approuvées lors de la prochaine réunion de travail de l’organe parlementaire.

Les sources de la Commission consultées par ce journal ont confirmé que Daz ainsi que les anciens conseillers Carnero et Ramrez de Arellano seront inclus dans cette nouvelle liste de partis comparants. nouvelle opportunité de comparaître et de donner des explications sur les irrégularités dans la Faffe, décrite par la Garde civile comme une administration parallèle du ministère de l’Emploi et une agence pour le placement des affiliés, des parents et des anciens postes du PSOE andalou.

Ces sources ont insisté sur la nécessité de citer à nouveau les trois, car la circonstances électorales qu’ils ont exercé il y a un an et demi ont maintenant disparu, à l’horizon des élections. Au moins pour l’instant.

Pourtant, malgré les intentions des groupes promouvant l’enquête parlementaire, Daz, Carnero et Ramrez de Arellano auraient à nouveau assez facilement déjoué la commission.

À tel point que même pas une douzaine – sur plus de 30 – ne se présentent qui ont accepté de répondre aux questions des parlementaires, sans que ceux qui ont refusé n’aient été punis de quelque manière que ce soit.