La Cour constitutionnelle annule l’impôt communal sur les plus-values

Cette taxe est actuellement une source importante de financement pour les municipalités de tout le pays.

Le siège de la Cour constitutionnelle, à Madrid.
Le siège de la Cour constitutionnelle, à Madrid.JAVI MARTNEZ
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Les Cour constitutionnelle a annulé ce mardi l’impôt communal sur les plus-values ​​prélevé par les communes. Selon des sources judiciaires informent EL MUNDO, la cour des garanties, dans une sentence présentée par le magistrat Ricardo Enrquez, considère que le calcul de l’impôt est inconstitutionnel car il comprend que le système de calcul objectif ne correspond pas à la réalité, affectant le principe de capacité économique contenu dans l’article 31 de la Constitution espagnole.

Cette taxe est actuellement une source importante de financement pour les municipalités de tout le pays.

La décision a été adoptée par neuf magistrats s’étant abstenusfaire partie des délibérations de la Plénière Juan Antonio Xiol et le magistrat Alfredo Montoya est en congé de maladie. Par ailleurs, l’échec de la majorité comptera sur les voix individuelles des magistrats du secteur progressiste Mara Luisa Balaguer et Cndido Conde-Pumpido et le vote concurrent du président Juan José Gonzlez Rivas.

La High Court répond ainsi à une question d’inconstitutionnalité soulevée par la Chambre contentieuse-administrative de la Cour supérieure de justice d’Andalousie sur les articles 107.1, 107.2 a) et 107.4 du décret législatif royal 2/2004, qui a approuvé le texte consolidé de la Droit Réglementaire des Finances Locales.

L’arrêt considère que ces articles sont inconstitutionnels et nuls parce qu’il établit une méthode objective de détermination de la base imposable de la taxe sur la plus-value des terrains urbains, qui détermine qu’il y a toujours eu une augmentation de la valeur du terrain au cours la période de l’imposition, qu’il y ait eu ou non cette augmentation et le montant réel de cette augmentation.

Pas d’effet rétroactif

Des sources juridiques consultées expliquent qu’avec cet arrêt, où de facto la taxe est annulée « en totalité » en déclarant son calcul inconstitutionnel, il sera désormais impossible pour les communes de percevoir la plus-value communale, à moins que le législateur ne prévoie une nouvelle formule qui convient à la doctrine constitutionnelle.

De son côté, la sentence, dont le contenu complet sera annoncé dans les prochains jours, déclare l’intangibilité des situations fermes existant avant la date de son approbation. En d’autres termes, la résolution n’aura pas d’effets rétroactifs sur son application.

Cette décision devient le coup de grâce pour l’impôt sur les plus-values ​​puisqu’en 2019 leConstitutionnelle a déclaré inconstitutionnel la plus-value communale lorsque la quotité est supérieure à l’augmentation de capital et deux ans auparavant, en 2017, le tribunal a déclaré inconstitutionnels deux articles de l’arrêté royal -107.1, 107.2 a) et 110.4- dans la mesure où il soumet à situations fiscales d’inexistence d’augmentations de valeur foncière.

Cela signifiait que le TC exigeait que l’impôt ne grève en aucun cas des actes ou des événements qui n’étaient pas des exposants de richesse réelle ou potentielle.

De leur côté, des sources judiciaires expliquent que, lors de sa réunion de ce mardi, l’Assemblée plénière s’est concentrée sur le débat sur cette phrase et ce sera demain que le débat sur la constitutionnalité du deuxième état d’alerte décrété en cas de pandémie sera abordé.