La Cour de justice de l’UE accepte de réexaminer le refus des Eurorders «  procs  »

Ancien ministre Llu
L’ancien ministre Llus Puig (devant), avec les fuyards Tonio Comin et Meritxell Serret et leurs avocats, en Belgique.LE MONDE

le Cour de justice de l’Union européenne se prononcera sur le refus des Euro-ordres de la procs. Le secrétariat de la Cour de Luxembourg a informé la Cour suprême qu’il avait accepté de traiter la question préjudicielle soulevée par le magistrat Pablo Llarena à la suite de la décision de la justice belge de refuser l’entrée de l’ancien ministre Llus Puig. A la question préjudiciable, le Suprême veut que la marge des pays se précise pour nier Eurordenes.

Le tribunal de l’UE doit spécifier la marge d’un pays membre pour refuser l’exécution d’un mandat d’arrêt et de remise européen. Il dépendra de cette réponse que le juge d’instruction du 1-O à la Suprême réactive le Carles Puigdemont, Antoni Comn, Clara Ponsat Oui Marta Rovira.

Au contraire, le président de la Cour de justice a rejeté la demande de Llarena tendant à ce que l’affaire soit traitée selon la procédure accélérée, ce qu’il a fait lorsque le tribunal de la procs a consulté la CJUE sur le cas d’Oriol Junqueras. Cette fois, le rythme ordinaire de résolution sera suivi.

Le juge Llarena, avec le soutien du procureur général et du procureur général, a décidé de poser diverses questions à la CJUE après la Salle d’accusation du Cour d’appel de Bruxellesconfirmer la décision d’un tribunal de ne pas remettre Puig. La raison en était que, selon la justice belge, le tribunal compétent pour juger Puig n’était pas la Cour suprême, mais un tribunal catalan. Et il a estimé que la remise compromettait son droit à la présomption d’innocence.

La Cour suprême veut savoir si un pays peut entrer pour évaluer une raison de ce type lorsqu’il s’agit de résoudre une commande en euros. Selon Llarena, si tel était le cas, il y aurait un risque que «le principe de confiance dans les systèmes des Etats de l’Union et de reconnaissance mutuelle de leurs résolutions se transforme en principe de méfiance».

Dans sa question préliminaire à sept questions, Llarena explique que les réponses dépendront du fait qu’il demande à nouveau la remise des autres fugitifs. « Concernant l’ODE [euroorden] de Lluis Puig Gordi, dont la livraison a déjà été refusée, la question permettra de savoir s’il est possible de réitérer la demande de livraison par l’émission d’un nouveau MAE lorsque la remise de ladite personne a été rejetée par l’autorité judiciaire de la même Etat d’exécution sur la base de motifs de refus, auxquels, selon ce que dit la CJUE, la décision-cadre «qui réglemente les Eurorders]peut être opposée», précise le magistrat.