La Cour nationale rejette que la Generalitat accuse dans la «  cause des 3%  »

Elle considère qu’il est incompatible que dans le processus judiciaire elle ait le double statut d’enquêté et d’accusateur

Procureur Jos

Le procureur Jos Grinda dans l’une des entrées et archives de la Generalitat
AFP

  • Tribunaux.


    Tension entre ERC et JxCat pour que la Generalitat accuse le ‘cas des 3%’

Vous ne pouvez pas accuser et devez vous défendre contre la même chose qui est demandée pour enquêter. C’est ainsi que la chambre criminelle du Tribunal national l’envisage par rapport à la Generalitat après avoir estimé les recours présentés par le parquet et les avocats de l’ancien ministre Germ Gord contre la décision du juge d’instruction qui a dirigé la ‘cas 3% ‘, José de la Mata, d’accepter l’administration catalane comme une accusation privée dans cette procédure.

L’été dernier, il y avait des tensions entre les parties qui composent le gouvernement, ERC et JxCat, en raison de la demande de personne à titre d’accusation privée dans cette affaire, car il a été considéré que l’administration catalane pourrait être lésée dans le prétendu financement irrégulier du démocrate. Convergence de la Catalogne à partir de prix publics. Enfin, l’ancien président Quim Torra a ordonné la comparution des services juridiques de la Generalitat et le juge l’a acceptée pour traitement.

Cependant, le procureur et l’un des accusés, l’ancien conseiller Gord, ont fait appel de la décision. Désormais, la chambre criminelle du tribunal national révoque cette personne, considérant que la Generalitat a demandé à être poursuivie après l’ordonnance de transformation en procédure abrégée, et donc en dehors du délai légalement établi.

En outre, le tribunal estime que la Generalitat encourt une incompatibilité dans la double condition << réclamant celle d'une accusation privée actuellement, en tenant compte des arguments avancés par le ministère public et d'autres parties qui demandent la révocation des résolutions, en sélectionnant, pour cela but, diverses procédures effectuées concernant les entrées et les enregistrements dans divers bureaux et les demandes d'informations de l'institution, ainsi que la condition attribuée à l'enquête aux personnes qui font partie du gouvernement de la Generalitat de Catalunya, étant de puissantes raisons d'accepter la demande révocation ".

En ce sens, il indique qu’il existe un obstacle procédural insurmontable pour que la personne puisse être admise exceptionnellement en dehors du mandat de la Generalitat puisqu’elle a eu le double statut d’enquêté et d’accusateur. « Cela se produit parce que ladite institution est composée de divers partis politiques, parmi lesquels se trouve l’ancienne Convergence démocratique de Catalogne (CDC), une formation autour de laquelle, selon l’enquête menée, la structure organisationnelle présumée composée d’agents publics, civils fonctionnaires, tourne. Diverses administrations publiques et hommes d’affaires, tendant à financer l’accord préalable du parti politique précité, en échange de récompenses et de subventions aimées et de faveurs personnelles ou collectives », précise la décision judiciaire.

La Chambre rappelle que l’administration catalane a « sa propre personnalité juridique et autonome par rapport à l’une des formations politiques qui la composent, cela représente un bice de procédure qui a été mis en évidence par le parquet dans son appel ».