La France décide d’extrader Josu Ternera pour le meurtre du manager Hergueta en 1980

Le membre de l’ETA peut faire appel devant la Cour suprême, une procédure qui prolongera l’arrivée d’une décision finale de plusieurs mois

L'ancien chef de l'ETA, Josu Ternera, à Par

L’ancien dirigeant de l’ETA, Josu Ternera, à Paris
Ian Langsdon Efe

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La justice française a approuvé aujourd’hui l’octroi à l’Espagne de l’extradition de Veau Josu être jugé pour le meurtre du directeur Michelin en 1980, Luis Mara Hergueta Guinée. Soyez la troisième cause à vous asseoir sur le banc et, s’il est reconnu coupable, il peut être condamné à 30 ans de prison.

La livraison en Espagne de l’ancien leader de l’ETA prendra plusieurs mois. En premier lieu, parce que sa défense a déposé un recours devant la Cour suprême de France. En outre, José Antonio Urrutikoetxea doit comparaître devant les tribunaux français qui ont deux affaires ouvertes contre lui.

La cour d’appel de Paris a rejeté les arguments de la défense faisant valoir que les faits avaient prescrit. Comme dans les autres procès, ses avocats ont également argumenté avec la motivation politique de l’Espagne. Thèse rejetée par la chambre d’instruction de la Cour d’appel ratifiée par la Cour suprême. Les défenseurs de Ternera ont souligné que le meurtre d’Hergueta était justifié par ETA Poltico Militar alors que son client appartenait à ETA Militar. Cette dernière faction a fini par absorber une grande partie des «polymylis» et a cessé d’utiliser le nom de famille «militaire».

LES FAITS

Le 25 juin 1980, peu avant deux heures de l’après-midi, trois jeunes hommes non identifiés attendaient Hergueta qui revenait manger chez lui, au 40 rue Eduardo Dato à Vitoria, près de la gare. L’un d’eux lui a tiré dessus deux fois dans la tête. Il est mort sur le chemin de l’hôpital, où il est entré dans le cadavre.

Le Monde a donné les nouvelles brièvement, quelques lignes à la fin d’une chronique sur la campagne ETA Poltico Militar contre le tourisme. La soirée a déclaré qu’il était la 54e victime de l’hydre terroriste dans cette sanglante 1980.

Le gang armé a revendiqué le 26 juin « l’exécution de Luis Hergueta, organisateur des services de sécurité intérieure et chef de la répression contre les travailleurs de l’entreprise Safen-Michelin à Gasteiz « .

L’implication de Ternera est créditée par l’aveu de deux ouvriers de l’usine d’Alava. Modesto Garca Maran et sa femme, Miren Edurne Garca, a reconnu avoir signalé la victime à Veal. Pour cette raison, ils ont été condamnés pour collaboration avec un gang armé par la Haute Cour nationale en 1982 à huit ans de prison.

Le couple avait rencontré Veal des mois auparavant dans les environs de l’hôpital de Bayonne (France). Le membre de l’ETA leur avait demandé « une photographie de M. Hergueta Guinée, puisqu’il était apparemment en charge de négocier la convention collective de l’entreprise Michelin, afin de le kidnapper pour faire pression dans lesdites négociations », selon l’acte d’accusation contre Josu Ternera émis par le juge Santiago Pedraz en 2005.

Les deux damnés ils ont découpé une photo du directeur d’une publication corporative de la multinationale française et ils l’ont remis à Ternera, comme ils l’avaient d’abord admis à la police, puis au tribunal.

COMBINAISONS CONTRE LE VEAU

Urrutikoetxea, 70 ans, a été arrêté en mai 2019 dans les Alpes françaises après 17 ans de vie clandestine rythmée par sa participation aux négociations avec l’exécutif espagnol. Après plusieurs tentatives infructueuses, ses avocats ont obtenu une libération conditionnelle à la fin du mois de juillet de l’année dernière. prétendant risque de contagion de Covid. Il réside au centre de Paris et doit porter un bracelet.

Après son arrestation, L’Espagne a émis deux ordres en euros et deux demandes d’extradition. La première procédure est plus moderne, plus rapide et ne nécessite pas la participation des gouvernements, qui traitent les extraditions. Cela ouvre la voie à un dernier recours administratif devant le Conseil d’État contre le décret gouvernemental, forme juridique d’extradition.

La Cour d’appel a donné son approbation en septembre de l’année dernière à l’extradition de Veal pour être jugé pour sa responsabilité en tant que chef du gang dans l’attaque du quartier général de la Garde civile de Saragosse. Onze personnes, dont six enfants, ont été tuées dans l’explosion d’une voiture piégée en 1987.

Les avocats de l’ETA ont interjeté appel auprès de la Cour suprême de France. Ils ont allégué qu’un document et le caractère politique allégué de la pétition espagnole manquaient. Le Suprême a rejeté les deux arguments. Il a confirmé que la cour d’appel avait déjà argumenté avec raison contre cette prétendue politisation en rappelant que la mise en accusation de Ternera avait été faite en novembre 2002 et que c’est à ce moment-là qu’il avait fui la justice.

La Cour nationale a également émis deux mandats d’arrêt contre Veal. Le tribunal français susmentionné a refusé le 1er juillet 2020 de le remettre en justice pour crimes contre l’humanité. Le 30 septembre, cependant, il a statué en faveur de l’Espagne d’être jugée pour le financement de l’ETA par le biais du herriko tavernes.

La ressource de veau

Cet avis a également fait l’objet d’un appel devant la Cour suprême et a également été rejeté. Vraisemblablement, les avocats du leader de l’ETA va faire appel de la décision favorable à l’Espagne adoptée aujourd’hui par la cour d’appel dans l’affaire Hergueta.

Tout cela ne signifie pas que Veal sera envoyé en Espagne. Ni dans les prochaines semaines ni dans les prochains mois. Des années peut-être. Avant, il doit être à nouveau jugé en France pour son rôle dans le groupe en deux périodes: 2002 et 2005 ainsi que 2010 et 2013.

Dans les deux cas, il a été condamné à plusieurs années de rébellion. Une fois détenu, il s’est prévalu de son droit d’être jugé à nouveau. Un premier processus a été annoncé pour février 2021 devant la Cour d’appel. Le second, en raison de problèmes formels, est revenu à la phase de formation et n’aura pas lieu avant juin.