La Garde civile démantèle une organisation dédiée au trafic d’armes et de munitions

Dans l’opération, 12 personnes ont été arrêtées et 339 armes à feu ont été saisies

Matériel saisi lors de l'opération
Matériel saisi lors de l’opération SayalLA GENDARMERIE
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La Garde civile a arrêté 12 personnes appartenant à une organisation dédiée au trafic d’armes et de munitions au niveau national. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre de l’opération Sayal et après faire 17 disques dans les provinces de Madrid, Tolède, Séville, Navarre, Gérone, Tarragone, Pontevedra, Lugo, Salamanque, Murcie et Melilla.

Dans les dossiers ont saisi 339 armes à feu37 426 cartouches métalliques de différents calibres, 13,2 kilogrammes de poudre à canon et plusieurs silencieux.

Les 12 détenus sont accusés des crimes de trafic d’armes, de stockage d’armes, d’armes de guerre, de munitions, d’explosifs, de possession illégale d’armes prohibées et d’un crime contre la santé publique pour trafic et contrebande de drogue.

L’opération Sayal a commencé en octobre 2021 alors que dans un autre registre arrêté l’un desgrands marchands de munitions d’Espagne qui, via Internet, avait vendu plus de 36 000 cartouches métalliques qu’il a envoyées par courrier postal.

Après cette arrestation, il a été constaté que l’homme se livrait à des activités illégales depuis plusieurs années et que les acheteurs possédaient des armes à feu sans permis.

Une fois acheteurs identifiés des munitions et localisé les endroits où l’on soupçonnait que les armes illégales qu’ils détenaient pouvaient être dissimulées, l’opération s’est déroulée en deux phases. Le premier en février et le second la semaine dernière.

L’un des détenus de Madrid est intervenu 109 armes à feula plupart courts (pistolets et revolvers) et parmi lesquels se trouvaient également un Fusil d’assaut automatique AK47 (arme de guerre) de dernière génération et entièrement fonctionnels, 11 pistolets détonants transformés pour effectuer des tirs réels et 4 pistolets semi-automatiques entièrement fabriqués à la main ; en plus de plus de 14 000 cartouches métalliques de différents calibres, 5,6 kg de poudre à canon pour la fabrication de munitions et d’abondantes pièces et composants indispensables au montage et au maniement des armes à feu.

Une autre des personnes détenues à Tolède s’est fait saisir un énorme arsenal d’armes, composé de 104 armes à feu (75 courts, 20 longs, 4 détonateurs convertis pour faire du tir réel et 5 autres armes prohibées) et 5 936 cartouches métalliques de différents calibres. Bon nombre des armes saisies sur ce détenu avaient été introduite illégalement dansEspagne après avoir été acquis par celui-ci à l’étranger.

A Lugo, en plus de nombreuses armes et munitions, ils sont également intervenus 2,7 kg de marijuana et 15 défenses et figurines en ivoireà un individu qui a finalement été arrêté à Melilla.

Parmi les armes saisies, se distinguent les 17 armes de guerre saisies (fusils d’assaut et mitraillettes) Compte tenu de leur capacité à tirer automatiquement (mitrailleuse), leur détention illégale par des particuliers représente une risque maximal pour la sécurité des citoyens, tant en cas d’utilisation que de détournement éventuel vers des organisations criminelles ou terroristes.

Certains des détenus avaient leurs armes chargées et prêtes à l’emploi, ou dans des étuis pour les transporter cachées sous leurs vêtements sur la voie publique, ce qui témoigne de leur intention d’en faire un usage effectif et illégal.

339 armes à feu, dont :

– 176 armes courtes (pistolets et revolvers).

– 75 armes longues (carabines, carabines et fusils de chasse).

– 17 armes de guerre (fusils d’assaut et mitraillettes).

19 armes détonantes converties pour tirer à balles réelles.

4 armes à feu entièrement artisanales.

39 autres armes à feu (flobert, interdit, vieux, etc.).

37 426 cartouches métalliques de différents calibres.

13,2 kg de poudre à canon.

7 230 bouchons à percussions et de grandes quantités de douilles, de projectiles et de diverses machines de rechargement pour la fabrication illégale de munitions.

10 600 espèces

Nombreuses pièces, composants essentiels (canons, culasses, carcasses, culasses, canons de revolver) des armes à feu.

Plus de 100 chargeurs, dont beaucoup de grande capacité.

2 grenades à fusil et 5 gaz lacrymogènes.

6 silencieux.

2,7 kg de marijuana.

15 figurines et défenses en ivoire.

Armes saisies au cours des cinq dernières années

Les liens possibles entre le trafic d’armes et le crime organisé font de la lutte contre cette menace l’une des priorités tant du stratégie de sécurité nationale et l’Union européenne.

La Garde civile a déployé des efforts constants pour détecter et neutraliser les canaux d’approvisionnement illégaux d’armes à feu en Espagne.

Au cours des cinq dernières années, ils ont développé plus de 108 opérations contre les réseaux de trafic d’armes avec pour résultat 479 personnes arrêtées et la saisie de 5 240 armes de feu (dont beaucoup de guerre), 655 073 cartouches métalliques, 727,4 kg d’explosifs, plus de 780 000 euros en espèces provenant desdites activités illicites ; démantèlement de 21 ateliers illégaux de fabrication d’armes et de munitions.

Les liens possibles entre le trafic d’armes et le crime organisé font de cette menace l’une des 10 priorités de l’Union européenne dans la lutte contre le crime organisépour la lutte de laquelle depuis 2014 l’UE a mis en place la Plate-forme européenne multidisciplinaire contre les menaces criminelles (EMPACT) des armes à feu de l’UE, qui est dirigée par l’Espagne avec le siège de l’information de la Garde civile en sa qualité de conducteur de ladite EMPACT.

L’opération a été réalisée par le Bureau d’Information (UCE-3) en collaboration avec les Groupes d’Information des Commandements de Tolède, Séville, Navarre, Gérone, Tarragone, Pontevedra, Lugo, Salamanque, Murcie, Melilla et Madrid ; avec l’appui des Unités de Sécurité Citoyenne desdits Commandements, et du Service Cynologique (chiens détecteurs d’armes).