La Generalitat propose aux municipalités une ordonnance pour abolir la prostitution avec laquelle faire pression sur le gouvernement de Sánchez

Le ministère de la Justice, dirigé par la socialiste Gabriela Bravo, a développé le modèle qui prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 3 000 euros pour les clients et reconnaît les femmes comme victimes de violence sexiste

Initiative du Front Abolitionniste de la Communauté Valencienne.
Initiative du Front Abolitionniste de la Communauté Valencienne.AVANTPV
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Le PSOE a acquis un engagement sans date lors de son 40e Congrès fédéral de promulguer une loi sur l’abolition de la prostitution mais, mis à part les amendements à la loi sur la liberté sexuelle, les mesures prises jusqu’à présent sont jugées insuffisantes même au sein du parti lui-même. A tel point que dans le Communauté valenciennele ministère de la Justice et de l’Intérieur, dirigé par le socialiste Gabrielle Bravoa pris les devants avec deux mesures, dans le cadre de ses compétences, visant à l’abolition.

La Generalitat a mis à la disposition de toutes les mairies, par l’intermédiaire de la Fédération valencienne des municipalités et des provinces, un modèle de ordonnance abolitionniste qu’ils peuvent intégrer dans leur cadre juridique et qui aborde la prostitution « non pas comme un problème d’ordre public mais comme une violation des droits humains des femmes », explique Gabriela Bravo. « Lorsque les mairies s’y joindront, nous enverrons un message au Gouvernement : si au niveau municipal et régional nous changeons les lois pour mettre fin à cette honte, l’État doit également faire un pas en avant. Nous allons continuer à réclamer la Gouvernement espagnol une Loi Intégrale pour l’Abolition de la Prostitution, mais du Consell nous n’allons pas rester les bras croisés », a prévenu Bravo.

Cette ordonnance, pionnière en Espagne, prend comme référence celle approuvée dans les municipalités valenciennes d’Albal et de Quart de Poblet. Selon le texte auquel ce journal a eu accès, la publicité de la consommation de prostitution ou de tourisme sexuel est caractérisée comme une sanction légère, grave demande et négocie des services sexuels payants et très grave si cela se produit à 200 mètres des écoles, parcs, événements vacances ou sportifs ou s’ils se produisent dans des lieux isolés. Les amendes vont de 500 à 3 000 euros. Mais, en plus de mettre l’accent sur la cliente, il reconnaît pour la première fois ces femmes comme victimes de violence sexiste.

La considération des femmes prostituées comme victimes de violence signifie qu’en aucun cas elles ne peuvent être sanctionnées, « comme c’est le cas dans de nombreuses ordonnances en vigueur ou celle récemment approuvée par la mairie d’Alicante ». « Nous allons cesser d’utiliser des euphémismes et promouvoir une loi globale qui les intègre en tant que victimes de la prostitution, de la traite ou de l’exploitation, mais qui ont droit à des prestations », a prévenu le ministre.

La ministre de la Justice, Gabriela Bravo.
La ministre de la Justice, Gabriela Bravo.EPE

ressources et financement

Ce cadre réglementaire comprend également l’engagement d’approuver un plan d’action municipal global qui doit garantir aux femmes une prise en charge sociale, psychologique et juridique, en plus de l’orientation professionnelle et des ressources résidentielles. C’est là que se pose le problème des ressources et du financement.

Malgré le fait que le ministre a assuré que les mairies disposent de ressources pour aider ces femmes, si la Generalitat se prête à les mettre à disposition, ce ne peut pas être à travers son département. Il est du ressort du Ministère de l’Egalité, dirigé par Monique Oltrale développement de ces politiques et, en fait, dans le cadre de la stratégie valencienne contre la violence sexuelle, en janvier dernier a lancé le programme de l’aube prise en charge des femmes victimes d’exploitation sexuelle dans le domaine de la prostitution, qui offre un « service de prise en charge globale allant de l’information au conseil » sur les mêmes sujets que les municipalités qui approuvent cette ordonnance.

Sans coordination spécifique avec l’Egalité, le ministère de la Justice et de l’Intérieur continue d’avancer vers l’abolition « rendant les choses de plus en plus difficiles pour ceux qui considèrent que les femmes s’achètent ». En effet, si l’ordonnance persécute la prostitution de rue, une autre mesure a été lancée en mars dernier : la modification du montrer la loi permettre de faire de même avec ce qui se pratique dans les établissements publics, car les maisons closes qui se camouflent avec des licences d’établissements d’accueil ou de loisirs seront sanctionnées administrativement.

Ainsi, dans la Communauté valencienne, où entre 10 000 et 13 000 femmes prostituées, 164 bordels et plus de 52 000 publicités sur Internet ont été recensés, il deviendra le premier à sanctionner la demande de sexe dans les locaux et dans la rue et aussi la publicité .. du sexe rémunéré en attendant le mouvement du gouvernement Sánchez.