La justice étudie l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU sur Baltasar Garzn

Pilar Llop rappelle qu’elle n’a pas la même portée qu’une résolution de la Cour européenne des droits de l’homme

Baltasar Garz
Baltasar Garzn, dans un acte en 2019.JAVIER BARBANCHO
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Les ministère de la Justice étudier l’opinion du Comité des droits de l’homme des Les Nations Unies (ONU) dans lequel il est conclu que la Cour suprême a violé le droit à la présomption d’innocence et le droit de réviser la condamnation et la peine de l’ancien magistrat de la Haute Cour nationale Baltasar Garzn en 2012, lorsqu’ils l’ont condamné à 11 ans d’inhabilité pour délit de prévarication pour avoir ordonné l’intervention des téléphones des avocats des principaux prévenus dans le Cas Grtel.

C’est ce qu’a déclaré la ministre de la Justice, Pilar Llop, dans des déclarations à la presse recueillies par Europa Press après sa participation à la rencontre professionnelle « La présence de la psychologie dans le système public d’éducation, de santé et de services sociaux », qui s’est tenue ce lundi Santander, dans le cadre des cours d’été de la Université internationale Menndez Pelayo.

Interrogé sur l’avis, Llop a assuré que le ministère procéderait à son étude dans les six mois dont ils disposent pour fournir leurs déclarations devant l’organisme indépendant.

« Nous allons voir comment nous pouvons donner une réponse », a-t-il souligné après avoir souligné qu’ils doivent évaluer les étapes à suivre puisque, comme il l’a rappelé, l’avis du Comité « n’est pas comme une résolution de la Cour européenne des droits de l’homme droits (CEDH) ».

La Chambre spéciale de la Cour suprême a déjà établi dans un arrêt de février 2020 que seules les résolutions de Strasbourg permettent la révision des peines et que pour cette raison un avis de l’organe indépendant de l’ONU n’est pas comparable à un arrêt de la CEDH.

L’ancien juge Garzn, dans le cadre de sa stratégie de défense, a fait appel de son cas devant la Cour constitutionnelle et devant la CEDH elle-même. Tous deux ont toutefois nié catégoriquement ses ressources contre la condamnation pour tergiversation prononcée par la Cour suprême.

L’avis du Comité

El dictamen del Comit de Derechos Humanos difiere de ambas resoluciones y sostiene que Espaa debe compensar al exjuez por los daos causados, que « tiene la obligacin » de « borrar los antecedentes penales » y que debe « adoptar medidas para evitar que se cometan violaciones semejantes dans le futur ».

Il assure que Garzn n’a pas eu « accès à un tribunal indépendant et impartial dans la procédure engagée contre lui dans le cadre de l’affaire Franco et Grtel« Et il indique que sa conduite n’a pas constitué une incapacité grave pouvant justifier la condamnation pénale qui l’a conduit à perdre sa fonction de titulaire de la Tribunal Central d’Instruction Numéro 5 de la Cour nationale.

L’Espagne doit présenter ses « explications ou déclarations écrites » et notifier si elle a adopté des mesures sur l’affaire dans un délai de six mois devant le comité, tel qu’établi dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.