La nouvelle feuille de route citoyenne: «mettre en valeur» l’étiquette «libérale» et déplacer l’étiquette «centre»

Le parti «  orange  » aborde sa reconstruction avec un réarmement idéologique pour donner la sécurité aux électeurs aux idées plus identifiables

Le l
Le chef de Ciudadanos, Ins Arrimadas, hier au Congrès, avec Edmundo Bal.Chema MoyaEFE
  • Cs Arrimadas promeut Edmundo Bal au «numéro deux» de Ciudadanos et entend «relancer le centre libéral» après sa disparition à Madrid
  • Politique Ciudadanos conspire pour empêcher leur disparition: « Nous avons commencé à bien faire les choses, même s’il était trop tard »

Que les gens ne doutent pas de ce qu’est Ciudadanos. Que chacun sache à quoi s’attendre. Avec cette prémisse, le parti dirigé par Ins Arrimadas commence à esquisser une feuille de route pour la reconstruction et la survie politique après la débâcle de Madrid. Et l’élément principal sera de s’attaquer à un réarmement idéologique pour que la formation Orange s’identifier avant tout comme libéral. Une étiquette de définition qui déplace et laisse le centre en arrière-plan comme une revendication pour les électeurs. Cela ne veut pas dire que le centrisme va être abandonné, mais je sais que le plan n’est pas de le revendiquer comme sa valeur principale.

Le concept libéral est loin d’être nouveau dans le parti. Il réclame depuis des temps Albert Rivera et il est inclus dans le document politique avec lequel Arrimadas a remporté la présidence du parti. Cependant, dans un contexte politique où les axes gauche et droit sont à nouveau aux commandes, les sources de la direction expliquent qu’elles veulent donner un sens idéologique à l’existence de Ciudadanos, en insistant sur ce que signifie être libéral et, avec lui, offrir aux Espagnols un programme et des politiques très bien définis et facilement compréhensibles et identifiables.

Et c’est que, comme le soulignent ces sources, l’une des clés de cette nouvelle étape est de s’engager à offrir une sécurité idéologique à l’électeur autour de quelques principes libéraux qui se traduiront par une sorte de décalogue dans la convention politique à tenir. en juillet et qui se veut le tremplin pour relancer le jeu.

Cette empressement pour que les Espagnols sachent clairement à quoi s’attendre vise à combattre, entre autres, la confusion engendrée chez de nombreux électeurs par la politique des alliances. D’où celle de dissiper les doutes et donc celle de vouloir lever une série de drapeaux politiques à empreinte idéologique.

En arrière-plan se trouverait l’appel au centre, qui était jusqu’à présent la principale revendication. De plus, lors des récentes élections du La communauté de Madrid le mot était même dans le slogan de la candidature [Elige centro] . Diverses sources partisanes reconnaissent qu’il s’agit d’un lieu spatial diffus, qu’il a moins de charge idéologique et qu’il ne favorise pas non plus la mobilisation des électeurs. De plus, cet être au centre vous est donné par la simple existence de partis de chaque côté.

Au miroir de l’Europe

Le cadre idéologique renouvelé de Ciudadanos veut être référencé en Europe, où les libéraux jouent un rôle de premier plan dans de nombreux pays. Également au Parlement européen, où le parti Orange il agit déjà comme l’un des moteurs du groupe parlementaire. Non seulement à cause de son nombre de sièges, mais aussi à cause de l’hyperactivité de ses eurodéputés.

Cs veut se regarder dans le miroir de ces libéraux européens et suivre leur sillage, même s’il est vrai que là-bas la frontière entre causeurs et libéraux est généralement bien mieux définie qu’en Espagne, où le PP, et surtout certaines positions, tentent de représenter cet espace.

Jusqu’en juillet, date à laquelle se tiendra la convention politique, nous devrons attendre de voir comment ce prétendu réarmement idéologique est défini, mais en attendant, la direction des citoyens fait des pas en avant. Il vient de renforcer son équipe Programmes avec la signature de Tirso Virgs, un profil clairement libéral issu du Center for Global Economy and Geopolitics (EsadeGeo), qui préside Javier Solana, et qu’il faisait déjà partie de l’équipe de Toni Roldn.