La police accusée de violence sexiste remettra son arme et ne pourra pas accéder à l’affaire

C’est l’une des mesures du premier protocole d’action en cas de violence sexiste dans la police nationale

Polic

Agents de la police nationale à un point de contrôle à Madrid.
JAVIER BARBANCHO

Les policiers plongés dans une cause de violence sexiste devront remettre leur arme statutaire à titre préventif jusqu’à ce que la procédure judiciaire soit résolue et ils ne pourront pas accéder au rapport ou à l’historique de la victime.

Il s’agit de l’une des mesures du premier protocole d’action en cas de violence sexiste dans la police nationale, approuvé le 15 février, qui comprend les mesures qui seront adoptées dans le cas où l’auteur présumé, la victime ou les deux auraient le statut des fonctionnaires de l’organisme.

Si le policier est accusé de violence sexiste, le protocole du Direction générale de la police nationale Il établit que l’arme réglementaire doit être retirée et que l’agresseur présumé doit être invité à rendre volontairement d’autres armes personnelles s’il en a. Si vous ne le faites pas, l’autorité judiciaire en sera informée

Dans tous les cas, ce retrait des armes est une mesure préventive qui sera maintenue jusqu’à la résolution de la procédure judiciaire.

L’agresseur présumé dénoncé ne pourra pas non plus accéder au rapport. Un système d’alerte pour détecter si le fonctionnaire tente de consulter l’une des bases de données avec l’historique de la victime.

En outre, si l’auteur présumé est affecté ou exerce un travail correspondant à la Unités de soins pour la famille et les femmes ou lié aux victimes de Traite des êtres humains, être affecté à une autre unité dans laquelle l’utilisation de l’arme par mesure de précaution n’est pas requise.

La victime n’a pas non plus accès au dossier et peut demander un congé

Le protocole envisage également l’action si la victime est un policier ou les deux. Dans ces cas, le premier ne pourra pas non plus consulter de base policière sur l’affaire. De plus, si la victime était un policier, elle aura droit « à une protection de l’identité, à une assistance psychologique, à une réduction du temps de travail, au droit à la mobilité et à un congé ».

Concernant ce dernier, le protocole précise que << les policiers victimes de violence sexiste, afin de rendre effective leur protection ou leur droit à une assistance sociale globale, auront le droit de demander un congé sans avoir à prévoir un délai minimum de services antérieurs et sans exiger une période de permanence de ceux-ci ".

Pendant les six premiers mois, ils auront le droit de réserver l’emploi qu’ils occupaient et si la procédure judiciaire l’exige, le délai de six mois pourra être prolongé de trois à un maximum de 18 mois.