La police enquête sur l’envoi massif d’e-mails à la Cour supérieure de justice des îles Canaries contre les mesures anticovid

En outre, le siège de la police supérieure des îles Canaries enquête sur l’envoi de messages contenant des menaces et des intimidations présumées à 6 339 infirmières et auxiliaires

Infirmière canarienne vaccinant un citoyen.
Infirmière canarienne vaccinant un citoyen.DM

La Bureau des communications de la Cour supérieure de justice des îles Canaries (TSJC) a expliqué dans un communiqué que le compte de messagerie officiel de la deuxième section de la chambre du contentieux administratif du TSJC à son siège à Les palmiers de Grande Canarie était saturé hier matin de plus d’un demi-millier de messages envoyés par des personnes contraires aux mesures adoptées pour la prévention du Covid-19.

Face à de tels faits, qui affectent le fonctionnement normal du corps judiciaire, le président de la chambre a porté plainte auprès de la police nationale. On sait que la brigade des crimes technologiques du Corps de la police nationale mène des enquêtes visant à clarifier les faits et à identifier leurs auteurs pour purger les responsabilités.

Également Quartier général de la police supérieure de Canarias étudie l’envoi de messages avec menaces et intimidations présumées de 6 339 infirmiers et auxiliaires vaccinant depuis décembre 2021 dans les îles aux enfants de moins de 12 ans, comme indiqué par le Service de santé des îles Canaries (SCS).

Ces professionnels ont reçu dans leurs e-mails professionnels un document au format PDF avec des messages menaçants concernant la campagne pédiatrique qu’ils développent pour immuniser la population entre 5 et 12 ans contre le coronavirus covid-19, a confirmé ce vendredi à l’Efe le directeur du SCS, Conrado Domnguez.

Ces lettres sont signées par deux groupes : le Association soviétique nationale et la Association nationale du Collège des leadersInternational, comme l’avance dans son édition ce vendredi le journal La province.

Selon la plainte examinée par le unité des crimes télématiques du siège supérieur de la police des îles Canaries, dans les messages massifs envoyés à ces agents de santé, ces deux entités ils sont accusés d’avoir « commis des crimes graves incriminés dans le Code pénal contre les mineurs ».

Pour cela brandissent des arguments largement discrédités par la science, comme les vaccins administrés aux enfants de moins de 12 ans ne sont pas sûrs ou qu’ils provoquent des réactions graves, voire mortelles.

D’autres aspects que le SCS entend clarifier sont les crimes présumés de harcèlement et de violation des données personnelles que ces associations auraient pu commettre en accédant à certains e-mails d’entreprise qui ne sont pas à usage public, mais ont plutôt un caractère administratif, donc sont protégés par le Data Loi protectrice.