La « réinitialisation » de Ximo Puig entre en collision avec le siège judiciaire de son frère et de Mnica Oltra

Francis Puig se déclare ce lundi pour la première fois accusé d’une prétendue attribution frauduleuse de subventions publiques de la Generalitat

Le président de la Generalitat, Ximo Puig, dans une image récente.
Le président de la Generalitat, Ximo Puig, dans une image récente.EFE

La raison pour laquelle Ximo Puig a justifié l’allègement de cinq portefeuilles de son gouvernement était la nécessité de donner un coup de pouce à l’action politique du conseil dans la dernière année de la législature et pour se renforcer face aux accrochages entre partenaires qui vont émerger avec la pré-campagne qui démarre au tournant de l’été. Cependant, une semaine après l’annonce des changements, leurs faiblesses restent les mêmes et pourraient détériorer davantage leurs attentes électorales que la propre action du gouvernement.

A chaque session de contrôle dans le Tribunaux valenciens Il y a deux problèmes avec lesquels l’opposition, en particulier le Parti populaire, tente d’éroder Puig : l’enquête sur son frère François Puigdans laquelle d’autres proches directs du président ont été impliqués, comme son fils Pauet la situation juridique de Mónica Oltra.

Ce sont les deux plaies ouvertes qui saignent et ne peuvent pas être suturées. La sienne parce que c’est entre les mains de la justice, et celle de sa vice-présidente parce qu’elle ne peut pas enfreindre la loi. Status Quo du Consell, du moins pour le moment.

Puig va commencer la semaine en voyant son frère Francis entrer dans la Cité de la Justice pour témoigner pour la première fois en tant qu’accusé d’une attribution frauduleuse présumée de subventions publiques de la Généralité Valence, Catalogne et Aragon.

Depuis 2015, avec son arrivée au Palau, les compagnies de Francis, Communication des Ports Oui Plus de Mutréalisent un chiffre d’affaires de 636 000 euros et ceux de leurs associés, les frères Adell Bover -également accusé-, 700 000 autres. Cette affaire a été portée devant les tribunaux par le PP, qui a élargi sa plainte à plusieurs reprises et a même mis le directeur général de la politique linguistique sur le banc, Ruben Trenzanode Comproms, pour un prétendu mensonge documentaire dont il a ensuite été acquitté.

L’accent sera mis sur Puig, qui n’écoutera pas les reproches de l’opposition cette semaine car il a programmé un voyage à Lisbonne cela l’empêchera d’aller aux Cortès, mais le président vit depuis deux ans avec une cause dont il sait qu’elle avance au ralenti.

« Le ‘vice’ n’est pas supprimé »

Ce sera différent ce qui se passera avec Oltra, accéléré après la demande au Haute Cour de justice de son imputation. La vice-présidente, en tant que fonctionnaire, peut être vue devant la chambre civile et criminelle pour rendre compte de ses actes et de ceux des 13 fonctionnaires de la Ministère de l’égalité pour l’affaire de l’abus par son ex-mari d’un mineur sous tutelle.

La décision, à prendre par le président de la TSJ, Pilier d’oliveet deux autres magistrats, Antoine Ferrier et l’ancien procureur anticorruption Vincent Torres, pourrait être connu dans les prochaines semaines et Oltra se prépare déjà à éviter d’être inculpé. La vice-présidente est passée d’attaquer la chasse à l’extrême droite à l’embauche de deux criminels qui mèneront sa défense, ce qui implique de démonter les arguments avec lesquels le juge a demandé son enquête avant même le délibéré du tribunal.

L’avenir politique d’Oltra consiste à éviter d’être inculpé. Comproms a resserré les rangs autour de lui – le Vice il n’est pas enlevé, a déclaré la porte-parole dans les Cortes, papa chênes– et, bien qu’il ne puisse pas la contraindre à démissionner, il y a des courants au sein de la coalition qui ne lui voient pas d’opportunité d’être à nouveau tête de liste.

La peur du président

Cette éventuelle accusation de son vice-président est la plus grande crainte de Puig. D’une part, parce qu’il serait en position d’évaluer son limogeage de ministre, avec lequel il pourrait faire exploser le pacte gouvernemental des mois avant la fin de la législature et voir comment ses partenaires aèrent également la situation de son frère, jusqu’à présent réduit au silence dans un pacte de non-agression tel que qualifié par le populaire.

Pourtant, il y a des voix autour d’elle, comme celle du ministre Gabrielle Bravo, qui jugent insoutenable qu’un prévenu siège à la table du Consell. A cela s’ajoute l’incertitude électorale qui entraînerait un changement de candidat de Comproms. Ce sur quoi le président valencien est très clair, c’est que l’opposition ne baissera pas d’un poil les critiques ou les demandes de démissions et de responsabilités. Ni la tension dans les tribunaux valenciens, impossible à faire baisser en appuyant sur le réinitialiser de votre gouvernement.