L’agresseur laisse la prison à un inspecteur de police dans un bus et est de nouveau arrêté dès qu’il met le pied dans la rue

Le citoyen marocain qui a brutalement battu un policier qui lui reprochait de ne pas porter de masque sera à nouveau jugé pour falsification de son identité et sera expulsé d’Espagne

Arrêté le suspect d’avoir battu un policier à Saragosse
  • Événement Un inspecteur de police, agressé par un passager d’un bus de Saragosse interpellé pour ne pas porter de masque
  • Pénal Le juge envoie le détenu en prison pour avoir agressé un policier dans un bus de Saragosse

Bilal Moujamile Marocain de 29 ans qui a brutalement battu un inspecteur de police qui lui reprochait de ne pas porter de masque dans un bus de Saragosse, a de nouveau été arrêté.

Après un accord avant le procès, qui devait se tenir ce vendredi devant un tribunal de Saragosse, il a obtenu une réduction de sa peine de prison, la suspension de la peine et ainsi être libéré Immédiatement.

Il revint chercher ses affaires à la prison de Zuera (Saragosse), où il resta depuis son arrestation en octobre derniermais dès qu’il a quitté le centre, deux policiers l’attendaient à la porte, qui dès qu’il a mis le pied dans la rue ont procédé à son arrestation.

A été transféré dans un centre de détention pour étrangers être expulsé, parce qu’il est en situation irrégulière en Espagne, puisqu’il vivait avec une fausse carte qui lui a fait passer pour un citoyen suisse.

Pour le crime de falsification d’un document officiel, il doit être jugé le 5 juillet prochain et encourt une demande de condamnation du parquet à deux ans de prison et 2 400 euros d’amende.

En outre, le ministère de l’Intérieur a ouvert unn dossier d’expulsion pour être en situation irrégulière en Espagne.

Règlement avant le procès

Le procès devait avoir lieu ce vendredi au tribunal pénal numéro 2 de Saragosse, mais un précédent accord s’est terminé par un ccondamné à deux ans et demi de prison et une indemnité de 12 345 euros.

Les avocats et le parquet ont demandé la suspension extraordinaire de la peine, puisque chaque peine, deux ans de prison pour blessures et six mois pour atteinte à l’autoritén’excède pas individuellement deux ans de prison.

Les procureurs du ministère public, représentant le Syndicat unifié de la police (SUP), auquel appartient l’inspecteur blessé, et Jupol, ils ont accepté d’appliquer l’atténuation qualifié pour réparer les dégâts, puisqu’avant le procès il a déposé les 8 345 euros manquants.

Dans un premier temps, le procureur a demandé l’accusé cinq ans de prison pour le crime d’avoir agressé les forces de l’ordre et une de blessures, avec comme circonstance aggravante l’abus de supériorité et la cruauté.

De son côté, le ministère public intenté par le SUP a requis la comparution de un crime haineux.

péda au total 12 ans de prison: quatre pour un crime haineux, deux pour le crime de menaces, trois pour l’attentat et trois autres pour blessures.

L’agent a souffert traumatisme facial, fracture malaire, déchirure méniscale, hémorragie sous-conjonctivale et ulcère cornéen ainsi que de multiples contusions.

Il a dû passer sous le couteau et il a un mal de tête post-traumatique qui se traduit par des maux de tête constants.

Utilisation obligatoire du masque

Les événements remontent au 17 octobre de l’année dernière lorsque à l’aube, la victime et l’agresseur ont coïncidé à l’intérieur d’un bus urbain dans la capitale aragonaise.

Selon l’enquête policière, l’agent a demandé à l’accusé d’utiliser le masque, ce dernier répondant par des expressions telles que « va te faire foutre » ou « va te faire foutre ».

Puis l’inspecteur de police en civil a sorti son badge, s’est identifié et lui a demandé pour la troisième fois de mettre le masque.

La la réaction était encore plus agressivecommençant à enregistrer avec son téléphone portable et criant à l’inspecteur des expressions du type : « Payez-moi, payez-moi maintenant ».

Du coup, profitant de l’arrêt du bus, il se suspend aux barreaux, prend et lui a donné deux coups de pied dans la poitrine ce qui le fit tomber à la renverse sur certains sièges.

Une fois l’agent à terre, l’accusé s’est assis sur lui et a commencé à lui donner coups de poing à la tête et au visage.

Bilal est descendu du bus et a fui Saragosse lorsqu’il a découvert qu’ils le recherchaient, mais a été arrêté le 29 octobre à Alicante alors qu’il s’apprêtait à quitter l’Espagne avec une fausse carte de séjour suisse.