Lambn s’offre à Sánchez pour construire des ponts de compréhension autour de la Constitution et de la figure de Felipe VI.

Le président d’Aragon regrette l’existence de groupes politiques «voués à troubler la stabilité en favorisant les affrontements idéologiques et territoriaux».

Javier Lamb

Javier Lambn, président d’Aragn.
TONI GALN

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Le président d’Aragn, le socialiste Javier Lambn, a consacré une partie de son discours de fin d’année à l’Espagne, dont l’avenir, comme il l’a dit, celui d’Aragon est « inextricablement lié, car c’est une partie importante ». La prospérité et le bien-être des Aragonais dépendent, a-t-il dit, de la stabilité politique de la Communauté mais aussi de celle de la Nation dans son ensemble.

Lambn a déploré que, « malheureusement, » il existe maintenant des groupes politiques « voués à perturber cette stabilité en promouvant des confrontations idéologiques et territoriales et en empêchant les grands pactes dont le pays a besoin ».

Il a ajouté que ces groupes sont « désireux de ressusciter les fronts gauche et droit qui ont eu des conséquences si désastreuses dans l’histoire de notre pays et qui mettent maintenant en péril l’avenir pacifique et prospère que nous voulons pour nos enfants ».

Le président Aragons a cité dans son discours, prononcé par le Musée provincial de Saragosse, comme ses guides des noms comme Indalecio Prieto, Julin Besteiro ou Ramn Rubial, dont il a appris « que l’Espagne doit toujours être mise en avant du parti » .

Il s’est déclaré « un militant actif de la modération et du bon sens » et a offert son soutien au président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, pour construire des ponts de compréhension autour de la Constitution, de ses valeurs et principes, et autour de une idée d’Espagne comprise comme un grand projet commun, «si dignement symbolisé par le chef constitutionnel de l’État, le roi Felipe VI».

Je me souviens des victimes du Covid

Le premier souvenir de son discours a été pour les plus de 2600 morts de la pandémie de coronavirus à Aragn, montrant sa solidarité avec leurs familles et reconnaissant le travail de tous les services essentiels impliqués dans la lutte contre celle-ci.

Conscient de la souffrance de la société aragonaise, le président a présenté ses excuses pour les erreurs commises et la limitation des droits; au secteur hospitalier pour ne pas pouvoir assurer au départ toute la protection dont il avait besoin, ainsi qu’aux secteurs les plus touchés par les restrictions, l’hôtellerie, le tourisme, le commerce, la culture et le sport, qui ont généré des pertes «importantes» qu’ils tenteront de compenser, complétant en 2021 les aides accordées en 2020.

Mais il a également souligné que la priorité de son gouvernement est de protéger la santé et la vie des Aragonais, en n’épargnant jamais les ressources matérielles « et sans hésiter un instant à prendre des décisions, aussi difficiles qu’elles soient ».

Il a insisté sur le fait que l’exécutif régional laisse sa peau et même sa santé « pour éviter de plus grands maux » et a rappelé qu’il a voulu aller « toujours avec la vérité devant, sans promettre de miracles ou de solutions magiques car elles n’existent pas ».