L’ancien chef militaire de l’ETA Carrera Sarobe ‘Ata’ a été poursuivi pour un attentat à la bombe ‘piège’ en 2002

Purge sa peine en France

Le juge Ismael Moreno estime qu’il y a des indications pour juger ‘Ata’ et trois autres collaborateurs pour la mort d’un garde civil

L'ancien chef de l'appareil militaire de l'ETA Mikel Kabikoitz Carrera ...

L’ancien chef de l’appareil militaire de l’ETA Mikel Kabikoitz Carrera Sarobe, ‘Ata’, en 2016.

EFE

Le juge de la Cour nationaleIsmael Moreno a poursuivi l’ancien chef militaire de l’ETAMikel Kabikoitz Carrera Sarobe, alias ‘À’, et trois autres collaborateurs pour l’attaque au cours de laquelle un garde civil est mort à Leitzo (Navarre), en 2002, après l’explosion d’un piège, caché près d’une bannière utilisée comme leurre.

Dans une voiture datée du 10 décembre, à laquelle Efe a eu accès ce lundi, le magistrat propose également d’essayer Regardez Itxaso Zalda, à Jon Lizarribar déjà Ruben Gelbentzu pour certains faits qui pourraient constituer des crimes présumés d’appartenance à un gang armé, un meurtre terroriste ayant entraîné la mort, quatre crimes de tentative de meurtre terroriste et la possession d’explosifs.

Ces trois accusés ont comparu ce lundi devant la Haute Cour nationale par visioconférence et ont nié leur participation aux événements et leur appartenance à l’ETA au moment de l’attaque, ont rapporté des sources judiciaires.

Actuellement, Carrera Sarobe purge une peine en France et a également été condamné en Espagne, où il est également poursuivi pour des causes telles que l’assassinat du président du PP d’Aragon. Manuel Gimnez Abad, en 2001, pour laquelle il y a quelques mois Itxaso Zalda, également incarcéré en France, est entré en prison provisoire.

Jon Lizarribar a également été condamné par un tribunal parisien en 2007 pour l’avoir considéré comme membre de l’appareil logistique de l’ETA puis, en 2013, il a passé du temps en prison provisoire en Espagne avec Ruben Gelbentzu pour sa participation présumée à quatre attentats commis en 2002.

Caporal Juan Carlos Beiro

Les événements pour lesquels les quatre sont désormais poursuivis remontent au 24 septembre 2002, lorsque, selon l’ordre, un agent en poste à Malaga qui était en congé à Leitza (Navarre) a vu sur la route qui relie la ville avec Berastegui (Guipzoa) une bannière avec des termes faisant allusion à l’ETA et des menaces à la garde civile telles que « Garde civile de Bertan Hill« ( » La garde civile meurt ici « ).

Cette bannière était un leurre qui faisait partie d’un engin explosif placé à l’intérieur d’un pot ou d’une casserole en métal, à l’intérieur d’un sac à dos, et qui était situé sur un côté de la route.

A la réception de la plainte de l’agent, quatre collègues – parmi eux la victime de l’attaque, le caporal Juan Carlos Beiro– Ils se sont rendus sur les lieux et, quand l’un d’eux est allé vérifier si la banderole était « un engin-piège explosif », il y a eu une explosion « soudaine » qui a causé la mort du caporal et blessé les autres officiers. L’ETA a revendiqué la responsabilité de l’attaque cinq jours plus tard.

Le juge a trouvé des preuves de criminalité contre les quatre accusés après avoir reçu le 30 juillet un rapport de la Garde civile sur l’identification des membres de l’ETA liés à cette attaque.

Les commandes ‘Basajaun’ et ‘Izarbeltz’

Ce rapport explique que, selon l’enquête, Carrera Sarobe et Zalda étaient considérées comme des membres du commandement illégal Basajaun, qui a coordonné à son tour «quatre commandes légales en 2002», parmi lesquelles Izarbeltz, prétendument composé de Lizarribar et Gelbentzu.

Selon la voiture, le Commande Basajaun a planifié « la réalisation d’une attaque spéciale » baptisée « cazuela », prétendument motivée par l’arrestation de ceux qui étaient alors responsables de l’appareil militaire de l’ETA Jon Olarra et Ainhoa ​​Mgica le 16 septembre 2002, et dans le but de «donner un coup d’autorité».

Pour commettre l’attaque faisant l’objet de l’enquête, le Commande Basajaun « aurait arrangé » que les deux membres du Commande Izarbeltz Ils ont placé le «leurre-bannière», tandis que les deux autres étaient chargés de l’activer.

La clé de l’enquête a également été un document retrouvé après l’arrestation en 2002 de l’ancien chef de l’ETA. Juan Ibn Fernndez, alias «Susper», attribué pour la plupart à l’ancien chef du gang Ainhoa ​​Mgica Goi avec des données sur les armes et le matériel assignés au Commande Basajaun en 2002.