L’ancienne «  conseillère  » en fuite Meritxell Serret se rend à la Cour suprême

Après son licenciement, il s’est enfui en Belgique avec Puigdemont et d’autres anciens conseillers. Elle a été poursuivie pour les délits de détournement de fonds publics et de désobéissance

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L’ancien «  ministre  » de l’Agriculture Meritxell Serret, en 2017 à Bruxelles.
Olivier Hoslet EFE

Meritxell Serret, ancien ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation du Generalitat de Catalogne jusqu’à son licenciement le 28 octobre 2017 en application de l’article 155 de la Constitution, a comparu ce jeudi volontairement devant la Cour suprême, accompagnée de son avocat, Iigo Irun Sanz.

Poursuivie dans le cadre de la procédure pénale suivie devant la Cour suprême pour son éventuelle implication dans la déclaration unilatérale d’indépendance de la Catalogne, la femme enquêtée était en fuite Belgique depuis octobre 2017.

La défenderesse a comparu pour se mettre à la disposition de la justice et régulariser son statut procédural de rebelle. Serret a été poursuivie pour les délits de détournement de fonds publics et de désobéissance, car jusqu’à présent, il n’a pas été attribué que son département ait effectué des paiements concrets pour l’organisation du référendum 1-O, et depuis les accusés qui ont été jugés dans ce même situation ont été reconnus coupables d’un crime de désobéissance et acquittés du crime de détournement de fonds, non Mandat d’arrêt européen après la condamnation du 14 octobre 2019. Il existe cependant un mandat d’arrêt national pour recevoir une déclaration et poursuivre la procédure à son encontre.

La peine prévue pour le crime de désobéissance est une amende et une interdiction d’emploi ou de fonction publique d’une durée maximale de deux ans.

En conséquence, après son accouchement, la décision du juge d’instruction Pablo Llarena a été de la convoquer pour un interrogatoire à des dates rapprochées et avec la participation du reste des parties en personne. Rendez-vous pris, soyez libéré.

Député

Dans un communiqué, ERC a expliqué que Serret ne fera pas de déclaration devant la Cour suprême et prévoit qu’il est en Catalogne dans les prochaines heures. Selon ERC, Serret a décidé de rentrer « pour poursuivre la lutte politique contre la répression et depuis quelques heures il est déjà dans l’Etat ».

Les républicains ont affirmé que Serret avait l’intention de prendre possession de l’acte de député dans le Parlament, qu’il a obtenu aux élections du 14 février, et «continue de faire de la politique au Parlement».

«La décision de Serret, qui était en exil à Bruxelles depuis 2017, répond à la volonté de maintenir la lutte contre la répression contre le mouvement indépendantiste et en faveur de l’autodétermination, en faisant de la politique depuis la Catalogne et en essayant d’ouvrir la voie à la reste des exilés politiques », a défendu la formation.

Bien qu’il estime que son retour comporte des risques, Serret a soutenu que la décision a été très réfléchie: « Je pense que c’est la bonne décision et l’étape logique dans mon combat pour contribuer à mettre fin à la répression contre le mouvement indépendantiste de l’Etat ».

Serret espère que son retour servira à aider le reste des dirigeants indépendantistes à l’étranger: « Je suis convaincu qu’en assumant ces risques nous ouvrons la voie à tous les camarades qui se trouvent dans ma situation. »