Le calvaire de l’Oltra avant le grand sommet de la gauche alternative

L’enquête européenne sur les abus sur mineurs en garde à vue coïncide avec son rendez-vous avec Yolanda Daz

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Mnica Oltra reçoit Yolanda Daz à Valence, en septembre dernier.
  • Plainte du PP La Commission européenne va enquêter sur la gestion d’Oltra pour les cas d’abus de mineurs sous tutelle
  • Politique Oltra organise un événement à Valence avec Yolanda Daz, Ada Colau et Mnica Garca et sans les dirigeants de Podemos

Si le Parti populaire réussit quelque chose, c’est d’étendre le Épreuve politique de Mnica Oltra au nom des centres pour mineurs pris en charge par la Generalitat, dont la responsabilité incombe à la Conselleria de Polticas Inclusivas dirigée par le chef de Comproms. L’enquête avec un sceau européen -et promue par le PP- menée par le vice-président du gouvernement valencien sur cette question la remet dans l’œil de l’ouragan, précisément la semaine où elle devrait culminer avec le grand acte qui projettera l’image pla plate-forme de gauche que Yolanda Daz cherche à construire bientôt.

Initiative, le parti Oltra, qui fait partie de la coalition Comproms, avait proposé aujourd’hui à Valence de servir le deuxième vice-président du gouvernement et chef de United We Can cette photographie sur un plateau, réunissant les deux pour la première fois sur la même étape. avec la maire de Barcelone, Ada Colau ; la porte-parole de Mme Madrid, Mnica Garca ; et le porte-parole du Mouvement pour la dignité et le citoyen de Ceuta, Ftima Hamed. Cette rencontre, en plus de tester l’alternative d’une alliance électorale à gauche du PSOE dirigée par Daz, allait permettre à Oltra de relancer sa figure sur la scène nationale, après avoir été pendant des mois la cible de critiques de l’opposition après la condamnation de son ex-mari pour avoir abusé d’un mineur en garde à vue.

L’annonce de la enquête à ouvrir par la Commission européenne Elle vient ainsi ébranler les premiers fondements de l’entente Daz-Oltra, puisque le PP s’est chargé de la dévoiler au Congrès des députés par la bouche de son secrétaire général. Teodoro Garca Egea a décrit comme une honte que Daz soutienne Oltra après ce qui s’est passé, tandis que les populaires de la ville de Valence soulignent un coven féministe dans laquelle la jeune femme maltraitée ne sera pas prise en charge.

A été le Commission des pétitions du Parlement européen Celui qui a admis avoir traité une plainte de la porte-parole adjointe du PP auprès des tribunaux valenciens, Elena Bastidas, qui a averti que ces dernières années, de nombreux mineurs sous tutelle ont été victimes d’abus sexuels dans les établissements d’accueil publics. Parmi eux, la jeune femme qui a été maltraitée lorsque l’ex-mari d’Oltra était son éducateur, dont la condamnation remettait en cause les actions du ministère lui-même lorsqu’il s’agissait de protéger la victime.

Oltra a tenté de tourner la page, sans succès, en comparaissant devant les tribunaux valenciens pour donner des explications et prendre ses distances par rapport à certains faits qui, selon son assurance, lui ont causé du dégoût. Néanmoins, l’arrêt ultérieur de la Cour supérieure de justice de la Communauté de Valence, ratifiant la peine de cinq ans de prison de Luis Eduardo Ramrez, a conduit l’opposition en bloc à demander au président de la Generalitat, Ximo Puig, le chef de l’Oltra.

Le refus des tribunaux valenciens, avec les voix des trois partenaires de gauche, d’enquêter sur la gestion des centres pour mineurs a fini par convaincre le PP de porter l’affaire en Europe. Des sources de la Commission des pétitions ont indiqué à ce journal qu’une enquête préliminaire allait désormais être ouverte et, en parallèle, La Commission européenne aura trois mois pour demander toutes les informations au ministère de l’Oltra, qui peut même être appelé à témoigner au cours de cette phase.

La procédure peut suivre le même cours que celui suivi par le enquête sur l’abus des filles tutorées dans les îles Baléares, pour laquelle une mission d’observation de terrain a été organisée. Nous avons les portes ouvertes pour que tout le monde puisse analyser la situation et nous enverrons toutes les informations nécessaires, a déclaré hier Oltra, dont le ministère a déjà reçu une demande dans laquelle différents documents sont demandés.

La loupe reste donc sur la gestion du leader valencien. Cela a amené même le président Puig à remettre en question l’utilisation politique de la commission des pétitions par le PP, présidé à son tour par le populaire Dolors Montserrat. Comproms l’a directement qualifié de traque au vice-président autonome.