Le conseil municipal de Palma enquête sur une police locale dans la caserne

Quelques minutes après, il a été rapporté qu’une vingtaine d’agents se sont réunis la nuit pour célébrer la retraite d’un collègue contournant les restrictions sanitaires

Quartier général de la police
Siège principal de la police locale de Palma.LE MONDE

Le conseil municipal de Palma a lancé un enquête interne pour clarifier si une fête présumée illégale a eu lieu dans la caserne principale de la capitale de Palma, en présence d’un groupe de policiers prétexte pour honorer un collègue qui allait prendre sa retraite.

Les sources du Consistoire ont confirmé que le gouvernement municipal prendra des mesures à ce sujet et découvrira si la célébration viole la restrictions sanitaires strictes décrété par le gouvernement des Baléares.

Selon les informations fournies par «  Diario de Mallorca  », au début de la semaine dernière, une fête a eu lieu dans l’une des salles à manger que les agents utilisent dans la caserne de San Fernando, où il n’y a pas eu de bar depuis longtemps mais il y a de l’espace qui occupait l’ancienne cafetière. Une vingtaine de personnes s’y sont rassemblées pour honorer le policier à la retraite et y tenir une réunion ludique. Selon les informations publiées, certains des agents présents ne sont pas actifs et la célébration a duré plus de 22 heures, qui est le moment où le couvre-feu est fixé dans les îles Baléares. Certains d’entre eux sont partis après une heure du matin et parmi les participants se trouvaient des agents qui sont séparés après avoir été traités par la justice.

Le consistoire de Palma, dirigé par le PSOE, ne s’est pas encore prononcé sur la question, mais Des sources officielles consultées par ce journal indiquent qu’une enquête a été ouverte pour clarifier ce qui s’est passé et si l’une des règles qui empêchent tous les citoyens de Majorque d’organiser des fêtes, de se rassembler de manière ludique à l’intérieur ou d’avoir des contacts avec les noyaux de coexistence d’autres personnes est violée. Les versions à décharge qui circulent dans le milieu policier suggèrent que le parti avait été autorisé par un responsable et constituait un hommage institutionnel à un agent vétéran de l’unité d’intervention qui prend sa retraite après des années de service.

Comme on pouvait s’y attendre, le conseil municipal interrogera les commandants et les responsables de l’équipe de nuit pour savoir si la congrégation avait une quelconque autorisation et, principalement, si les mesures sanitaires de base ont été respectées et les couvre feu, qui empêche la libre circulation de tout citoyen sauf pour des raisons justifiées. Pour le vérifier, vous pouvez commander un examen des caméras de la caserne.