Le contrôleur a de nouveau averti Colau de son aide aux entités liées peu de temps avant que le procureur n’ouvre une enquête.

Le dernier rapport d’audit, porté à la session plénière d’octobre 2020, mettait en garde contre les récompenses « récurrentes » accordées aux ONG concernées

Le maire de Barcelone, Ada Colau.

Le maire de Barcelone, Ada Colau.
EFE

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    Le contrôleur avait déjà mis en garde Ada Colau en 2016 de l’aide «récurrente» aux similaires sur laquelle le procureur enquête actuellement

Le contrôleur de la mairie de Barcelone a adressé un deuxième avertissement au gouvernement de Ada Colau pour les subventions récurrentes aux entités liées au maire sur lesquelles le Procureur enquête actuellement. Dans son rapport d’audit a posteriori de l’année 2019, auquel EL MUNDO a eu accès, l’intervention municipale indiquait: Il faut tenir compte du fait que ces subventions ont été accordées au cours de plusieurs années depuis 2016 pour subventionner un même projet,

par conséquent, son caractère exceptionnel ne semble pas justifié. Parmi les multiples subventions auxquelles le fonctionnaire se réfère, l’une des 324 600 euros accordées à l’observatoire DESC, l’ONG qui a employé Colau avant de débuter sa carrière politique. L’intervention a donc insisté sur le

Attention

qu’il a déjà transféré à l’exécutif de Colau en 2016, lorsqu’il a également souligné que le caractère exceptionnel de la subvention ne semble pas justifié car elle se répète depuis des années. Après ce premier avis, le gouvernement de Barcelone a décidé de signer un nouvel accord de collaboration avec l’Observatoire DESC en décembre 2018, par lequel il a renouvelé l’octroi d’aides à la fois à cette entité et à d’autres telles que la Plateforme pour les personnes affectées par l’hypothèque (PAH). jusqu’en 2020. C’est à la suite de cette nouvelle attribution de subventions que le contrôleur a émis un nouvel avertissement. Le deuxième rapport d’intervention a été soumis à la session plénière de la mairie de Barcelone le 30 octobre, soit cinq mois avant que le procureur ne décide d’enquêter sur l’aide aux amis de Colau après avoir admis une plainte déposée par le groupe des avocats constitutionnels catalans. Malgré cela, Colau a prolongé de deux ans en décembre dernier – jusqu’en août 2022 – l’aide d’un montant supplémentaire de 324 600 euros.

Siège de l’opposition

L’enquête ouverte par le ministère public aura un plein impact sur la session plénière qui se tient aujourd’hui au Consistoire de Barcelone. L’opposition exigera des explications de la maire, qui continue de défendre la légalité de ses aides, même après les avis qui remettent en question la pertinence de son prix du doigt. Selon des sources municipales, l’exécutif de Colau proposera de préparer un rapport sur l’évolution des subventions depuis 2014, date à laquelle

Xavier Trias

il a commencé à subventionner l’Observatoire DESC et la PAH pour tenter d’apaiser les manifestations de rue qui ont fini par le renverser. Le chef de la

commun

De cette manière, elle entend insister sur l’idée que c’est le maire nationaliste qui a ouvert la porte à des financements récurrents à ses entités apparentées avant son arrivée au conseil municipal. Selon les mêmes sources, Colau a proposé au PP de rendre compte à travers ce rapport, après la

populaire

exiger un audit externe sur l’aide accordée aux ONG dans la sphère politique du gouvernement de Barcelone. Le parquet de Barcelone a ouvert une procédure d’enquête la semaine dernière pour déterminer si la maire de Barcelone et d’autres membres de son équipe ont commis un crime en accordant 3,4 millions de subventions à des ONG avec lesquelles ils ont entretenu des liens professionnels. La plainte considère qu’il peut y avoir des allégations de délits de prévarication, de fraude à l’embauche, de détournement de fonds et de trafic d’influence.

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