Le djihadiste qui a succombé à sa détermination à se rendre en Algérie après avoir terrorisé les consulats de France en Espagne

Le Bureau d’information générale de la Police nationale détient à Madrid un terroriste radical et très violent recherché par la France

Un agent de la police
Un agent de la police nationale.CRISTAL LUCAS

Son obsession de voyager à Algérie et les menaces de mort qu’il a proférées contre les fonctionnaires des consulats de Madrid Oui Malaga qui a traité sa documentation a attiré la police vers lui.

La Bureau d’information générale du corps de la police nationale l’a observé de Mars, lorsque la France a alerté sur ce qui se passait dans ses consulats. La police gauloise l’a fait condamner et lui a imputé des crimes terrorisme et contre sécurité de l’état, comme ce journal l’a appris.

La France a mis en garde contre sa radicalisation lorsqu’elle l’a placé en Espagne et la police a alors commencé une enquête approfondie dans laquelle il n’a jamais été perdu de vue. Les enquêtes se sont accélérées ces dernières semaines et ont culminé hier avec son arrestation.

Tout au long de ces trois mois, les deux forces de police ont établi une étroite collaboration qui a culminé trois mois plus tard avec l’arrestation du terroriste présumé de 34 ans, lié au djihadisme.

En attendant d’avoir suffisamment d’éléments pour l’arrêter, les agents ont constaté que l’homme s’était déjà rendu dans les consulats de son pays en Espagne où il a insisté pour se rendre en Algérie de manière violente et colérique.

Il n’avait pas les documents en règle et lorsqu’ils les ont communiqués, il n’a pas hésité à menacer de mort le personnel..

Lorsqu’il a « disparu » des radars de la Police française, on lui a déjà imputé des délits graves liés au terrorisme. Face à sa dangerosité, les agents ont émis un mandat d’arrêt européen pour crimes de terrorisme.

L’homme, de nationalité franco-algérienne, a fait l’objet d’une surveillance intense en raison de son profil, insiste la Police, « radicalisé et violent« .

La Commission générale d’information a commencé les enquêtes et les a terminées avec la collaboration de la Brigade provinciale de sécurité citoyenne de Madrid.

Les services de police français ont retracé une personnalité radicalisée et extrêmement violent avec des crimes très importants en France, pour lesquels les agents espagnols étaient extrêmement zélés.

En Espagne, il accumule également, comme l’exigent des sources policières, de nombreux antécédents de délits de droit commun, notamment contre les personnes, bien qu’aucun autre détail n’ait été divulgué.

L’analyse exhaustive des informations fournies par la France et l’enquête ultérieure des agents espagnols ont permis de les localiser et de les arrêter.

L’interpellation a eu lieu dans la rue par un groupe de la Cellule de Prévention et de Réaction. Le détenu n’a pas eu la capacité de réagir et est déjà entré en prison, selon les mêmes sources.