Le frère de Puig admet des factures en double pour bénéficier de subventions de Valence et de Catalogne

Dans sa première déclaration devant le juge, l’homme d’affaires Francis Puig se défend contre une prétendue fraude aux subventions en alléguant que la Generalitat ne lui a jamais demandé de rendre quoi que ce soit

Francis Puig, à son arrivée à la Cité de la Justice de Valence.
Francis Puig, à son arrivée à la Cité de la Justice de Valence.PRESSE ARABE
  • Ximo Puig « S’il y a des irrégularités, une indemnisation sera demandée »

Le frère du président de la Generalitat, Ximo Puig, est sorti ce lundi de l’anonymat presque total dont il jouissait jusqu’à présent. Homme d’affaires François Puig Il a dû comparaître pour la première fois devant le juge dans le cadre d’une enquête pour de prétendues irrégularités dans l’obtention de subventions publiques, dans une affaire initiée à la demande d’une plainte du PP qui est le premier cas de corruption présumée qui affecte directement l’environnement du président socialiste. . Même l’emploi de son fils dans l’entreprise de son oncle Francis fait partie du rapport de police. La gendarmerie que l’homme d’affaires a tenté de démonter devant le juge.

Ce rapport a servi le procureur pour demander l’inculpation du frère du président, accusé d’un délit de fraude aux subventions et faux papiers. La Garde civile, en effet, est venue analyser quatre types d’irrégularités commises par les entreprises de Francis Puig (Communications des ports Oui Plus de Mut Productions) et ses associés, les frères Adell Bover (Canal principal), dans un complot prétendument mis en place pour traquer toutes sortes d’aides publiques, en particulier celles destinées à la promotion du valencien, entre 2015 et 2018, c’est-à-dire une fois Ximo Puig arrivé au Généralité.

Dans sa déclaration au tribunal d’instruction numéro 4 de Valence, Francis Puig a cependant reconnu l’existence de factures en double, comme initialement indiqué par la Garde civile et confirmé par différentes sources juridiques présentes dans la déclaration. Après un interrogatoire qui a duré quatre heures, le propre avocat de l’homme d’affaires audiovisuel, Javier Falomir, a expliqué que « dans certains cas, les mêmes factures ont été fournies à Valence et en Catalogne », puisqu’ils ont opté pour des subventions pour promouvoir la langue dans les médias.

« Cela veut-il dire que nous allouons 100 % des dépenses aux deux ? Non. Ensuite, l’administration décide ce qu’elle subventionne et ce qu’elle ne subventionne pas », a insisté Falomir. En ce sens, la défense du frère du président a fait porter la responsabilité à la Generalitat elle-même, qui « lorsqu’elle décide, ne dit jamais quelles dépenses elle attribue à la subvention ». C’est-à-dire lorsque l’employeur ne sait pas si ce que l’administration valencienne subventionne correspond à la masse salariale ou aux dépenses courantes, par exemple, lorsqu’il demande ensuite l’aide de Catalogne, « contribue à tout ». Dans sa déclaration, François a reproché à la Generalitat de ne pas l’avoir informé des prétendues erreurs, selon les sources consultées.

« La Garde civile ne comprend pas comment cela fonctionne », a justifié l’avocat, pour remettre en cause le contenu du rapport qui place Francis Puig au centre d’un complot qui a capté 1,2 million d’argent public des gouvernements valencien et catalan. Falomir va jusqu’à dire que la Garde civile a dépassé ses limites dans son travail quand « elle lâche des perles qui n’ont aucune valeur et qui auraient pu être sauvées ». En ce sens, la défense de Francis Puig attend les rapports de la Intervention de la Generalitat pour demander le non-lieu de l’affaire, qu’il a qualifiée de « malheureuse », pointant implicitement vers un prétendu parti pris politique.

Francis Puig soutient que les sommes prétendument fraudées ne dépassent pas 120 000 euros, soit le montant requis par le type criminel de fraude aux subventions. On espère donc que l’affaire finira par tourner uniquement autour du crime de mensonge, de sorte que dans les prochains jours toute la documentation requise sera présentée. Cependant, des sources judiciaires suggèrent que Francis Puig a laissé la balle sur le toit de Ruben Trenzano, le directeur général de la politique linguistique a également enquêté dans cette affaire. Et cela parce que l’employeur a souligné que la Generalitat ne l’avait jamais averti de quoi que ce soit de mal en justifiant les subventions, de sorte qu’il n’a jamais été invité à restituer un montant.