Le gouvernement approuve la loi mémoire « pour ne pas répéter » la guerre et accuse le PP : « Un parti démocrate ne peut pas être contre »

Bolaos annonce l’exhumation de Primo de Rivera après avoir approuvé la norme en Conseil des ministres

Le gouvernement approuve la loi sur la mémoire et inculpe le PP : « Personne ne peut être contre »// Photo : EFE
  • Justice Le CGPJ estime que la loi mémoire préparée par le gouvernement viole la liberté idéologique dans sa tentative de fermer les fondations franquistes
  • Conseil des ministres Le gouvernement crée un bureau du procureur pour enquêter sur la violation des droits de l’homme pendant la guerre civile et le régime franquiste

le Conseil des ministres a approuvé ce mardi le nouveau Loi sur la mémoire démocratique. La norme, promue par l’ancienne vice-présidente Carmen Calvo, introduit le crime d’apologie du franquisme, établit des sanctions sévères pour ceux qui exaltent la guerre civile ou la dictature et éteignent la Fondation Vallée des Déchus.

Le gouvernement estime que cette règle garantit de ne pas « répéter » les étapes « noires » du passé, telles que la guerre civile et la dictature franquiste. Par ailleurs, le ministre de la Présidence, Flix Bolaos, a reproché au PP de ne pas le soutenir : « Aucune formation démocratique ne devrait avoir de problème avec une loi qui rend hommage aux victimes d’une dictature.

Segn ha detallado el nuevo ministro de Presidencia en la rueda de prensa posterior al Consejo, la norma incorporar la posibilidad de clausurar « las fundaciones que inciten al odio o enaltezcan la dictadura » o « humillen a las vctimas », lo que abre la va acabar avec la Fondation Franco, mais pas « dans l’immédiat », a reconnu le ministre. Dans tous les cas, les associations qui font l’apologie du franquisme ne seront pas considérées comme « d’utilité publique ».

Le texte, qui est maintenant envoyé à Congrès des députés, introduit quelques modifications dans la rédaction de certains articles, après le rapport du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire (CGPJ). Bien que le Gouvernement ne partage pas l’idée du CGPJ selon laquelle les associations franquistes et les actes publics sont protégés par la liberté d’expression, tant qu’ils n’humilient pas les victimes. C’est pourquoi ils ont modifié le libellé sur l’extinction des fondations qui s’excusent de la dictature.

Bolaos a expliqué qu’en vertu de la norme, « un Procureur de la Salle de la Mémoire Démocratique, d’enquêter sur les violations et de promouvoir la mémoire des victimes. « C’est-à-dire, » d’enquêter sur les crimes qui se sont produits pendant la dictature, « malgré le fait que les peines actuelles ne peuvent pas être appliquées aux crimes avant la promulgation de la réglementation pénale en vigueur. et malgré les Loi d’amnistie de 1977. Mais ce procureur sert à déterminer « l’auteur » des crimes et cela restaure la mémoire des victimes.

Pour les infractions qui pourraient être commises après l’approbation de la nouvelle loi, le régime de sanction de la norme établit des amendes de 200 à 150 000 euros. Cette dernière s’appliquerait à ceux qui commettent le nouveau crime d’apologie du franquisme et, en plus, détruisent des tombes, par exemple.

Sur la procédure parlementaire, le ministre a directement interrogé le PP et a demandé « l’unanimité » lors du vote au Congrès. Il convient de rappeler que le porte-parole du Groupe populaire au Congrès, Cuca Gamarra, a critiqué le fait que le gouvernement se concentre sur le « regard en arrière » avec la loi sur la mémoire démocratique et ne traite pas les « nombreux problèmes » qu’il rencontre actuellement. .les Espagnols, comme le fait que le prix de l’électricité soit à des niveaux historiques.

Selon lui, « regarder en arrière » ne va donner « ni avenir ni espoir ». Bolaos lui a répondu que l’exécutif est « ouvert à améliorer la loi ». C’est un message également adressé à l’ERC et à la CUP, qui estiment que la norme est « insuffisante ».

Le nouveau ministre de la Présidence a expliqué que le premier « axe » de la norme est de « mettre les victimes au centre de l’action politique du gouvernement ». Ainsi, toutes les condamnations des tribunaux d’exception de cette étape « noire » de l’histoire d’Espagne sont considérées comme illégitimes et nulles, a-t-il détaillé. C’est « la première fois qu’une loi répudie et condamne le coup d’État et la dictature », s’est défendu Bolaos.

Pour honorer les tués et les représailles, deux journées sont créées pour les victimes du régime franquiste : le 31 octobre et le 8 mai, jour des exilés. « Nous devenons un pays plus digne parce qu’il aide davantage les victimes. C’est une loi qui nous rend meilleurs en tant que pays », a-t-il souligné.

Le deuxième axe sera de « valoriser le rôle des femmes » en tant que protagonistes de « la reprise de la démocratie » en Espagne et de reconnaître leur rôle « aggravé » de victimes. « Nous voulons que cette loi leur soit un hommage. Et le troisième est, selon Bolaos, de donner « de l’importance au mouvement mémoriel ».

Le règlement créera une banque nationale d’ADN afin que les familles puissent découvrir où se trouvent les restes de leurs proches victimes et un centre de documentation à Salamanque. De même, un nouveau Conseil Interterritorial coordonner les communautés et le gouvernement. De même, l’Exécutif fera un inventaire des biens pillés par le régime franquiste. De plus, la mémoire démocratique sera un contenu curriculaire dans l’éducation.

Le texte juridique incite à la « resignification de la Vallée des Déchus ». « Il ne peut y avoir aucun corps d’aucun des protagonistes dans aucun endroit primaire de la vallée », a souligné Bolaos. Cela conduira à la suppression de la José Antonio Primo de Rivera, enterré près de l’endroit où se trouvaient les restes du dictateur. « Évidemment, nous parlerons avec la famille avant de l’exhumer », a-t-il ajouté.

Un autre des points que le ministre a détaillés est que « les titres de noblesse à ceux qui ont été accordés pour leur participation à la guerre civile seront retirés ».