Le gouvernement assure que les mineurs marocains quitteront Ceuta : « Le Maroc réclame tous ses enfants »

La ville accueille actuellement plus de 700 enfants, dont environ 200 ont moins de 16 ans, et des formules de scolarisation sont recherchées pour eux.

mineurs marocains
Mineurs marocains s’échappant des navires où ils sont abrités.ANTONIO SEMPERE
  • Crise migratoire Ceuta va construire un nouveau centre pour mineurs immigrés sur une ancienne prison
  • Les données Plus de 1 000 mineurs sont entrés à Ceuta depuis le Maroc

Salvadora Mateos, délégué du gouvernement en Ceuta, a annoncé dans une comparution ce lundi que « le gouvernement travaille pour que tous les mineurs marocains qui sont entrés à Ceuta en mai retournent dans leurs familles, c’est ainsi qu’ils se portent mieux ». La plus haute autorité de l’Etat à Ceuta a semblé rendre compte des mesures adoptées par l’exécutif central concernant les engagements avec Ceuta. Dans cette comparution, le délégué du gouvernement a abordé la crise migratoire que Ceuta a connue après l’afflux massif d’immigrants qui s’est produit à la mi-mai et qui a laissé plus d’un millier de Marocains logés dans des entrepôts industriels de la ville, parmi lesquels il y a au moins 800 mineurs.

Selon le délégué gouvernemental, à Ceuta, la ville accueille actuellement plus de 700 garçons et filles, dont environ 200 ont moins de 16 ans et sont en âge d’aller à l’école. Depuis le Ministère de l’Éducation Il a été envisagé de mettre en place des mécanismes afin de résoudre le problème d’éducation des mineurs étrangers actuellement hébergés dans des camps de fortune et des centres sportifs à Ceuta, en étudiant des formules pour pouvoir les intégrer dans le système éducatif afin de ne pas nuire au fonctionnement normal des les plans d’études des garçons et filles de Ceuta.

Le président de Ceutian a assuré que cette scolarisation des mineurs étrangers passera par un système d’immersion linguistique, puisque leurs capacités de formation ne sont pas connues, principalement parce qu’ils ne connaissent pas la langue et ce sera à des moments différents des cours officiels enseignés dans les centres. l’éducation de Ceuta. Mateos a été clair dans la volonté que les enfants « doivent retourner chez leurs parents » comme il l’a soutenu depuis la crise migratoire survenue les 17 et 18 mai. Il a également assuré interrogé sur les enfants qui ne souhaitent pas retourner dans leur pays ou dont les familles ne demandent pas leur réunification que « Maroc il affirme à tous ses enfants, « qu’ils vont tous sortir » et qu' »il y a des entités marocaines qui vont s’occuper de ces mineurs ».

Les détails de la négociation que le gouvernement mène avec le Maroc concernant les dates auxquelles ces mineurs retourneront dans leur pays ne sont pas connus, mais la déléguée a souligné qu’elle « fait confiance » à leur retour avant le début du prochain cours. L’école et a qualifié les relations actuelles avec le pays voisin de « très bonnes ».

1 230 demandes d’asile

Le délégué du gouvernement a annoncé que 231 fonctionnaires renforceront le Ministère des Affaires étrangères accélérer les demandes d’asile, notamment celles déposées à Ceuta et Melilla. Jusqu’à présent, 1 230 personnes ont demandé la procédure de demande d’asile à Ceuta, dont 263 ont pu quitter la ville en démontrant qu’elles disposent d’une adresse sur la péninsule où elles peuvent notifier les résolutions. Salvadora Mateos a précisé que ce n’est pas parce qu’ils ont quitté Ceuta qu’ils ont obtenu l’asile, mais s’assure plutôt que la plupart de ces citoyens marocains ne remplissent pas les conditions et qu’un dossier d’expulsion vers le Maroc sera délivré si le dossier d’asile est négatif qu’il est accompagné d’une injonction de ne pas entrer sur le territoire européen pendant cinq ans.

Au total, 3 474 des immigrés restés à Ceuta après l’entrée massive en mai sont volontairement retournés dans le pays voisin. En outre, il y a eu 124 retours de personnes au Maroc depuis juin.