Le gouvernement autorise la consultation pour que les municipalités de Villanueva de la Serena et Don Benito fusionnent

Ce sera la troisième fois qu’un processus de ces caractéristiques aura lieu en Espagne depuis l’approbation de la loi réglementant les bases du régime local.

Isabelle Rodr
Isabel Rodrguez, lors d’une conférence de presse après le Conseil des ministres.EFE
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Les communes extrêmes de Villanueva de la Serena et Don Benito aller encore plus loin dans leur objectif de fusion. Le Conseil des ministres a autorisé la consultation populaire sur leur fusion. Soyez la troisième fois dans Espagne un processus de ces caractéristiques a été donné depuis la Loi réglementant les Bases du Régime local. Les deux fois précédentes, les citoyens avaient approuvé la fusion. C’était en 2013 avec les communes de Césures et Oza dos Ros constituant Oza-Cesuras, et la fusion en 2016 de Cochon et Cotobade constituant Cochon-Cotobade.

Le gouvernement soutient la finalité de ces municipalités car il considère qu’il s’agit d’un processus qui permettra une « gestion plus efficace des fonds et des ressources publiques ». « Deux municipalités qui ont voulu unir leurs forces, la collaboration maximale et mettre en valeur le positif du bon voisinage », a souligné Isabel Rodríguez, ministre de la Politique territoriale et porte-parole de l’Exécutif.

La question à poser aux voisins est la suivante : acceptez-vous que la mairie de Don Benito (ou Villanueva de la Serena, le cas échéant), exerce l’initiative pour le traitement de la procédure de fusion avec la municipalité de Villanueva de La Serena (ou Don Benito) ?

Le résultat du processus de fusion éventuel impliquerait la création d’une nouvelle entité locale qui serait la deuxième plus peuplée de la province de Badajoz -avec plus de 60 000 habitants et une superficie de 713 kilomètres carrés- et constituerait un pôle de développement économique avec une incidence particulière dans le secteur agroalimentaire, en plus de faciliter une gestion plus efficace des services publics et des ressources grâce à l’application d’économies d’échelle. Une fusion de beaucoup plus de portée et d’entité que celles des municipalités galiciennes, de beaucoup moins d’entité.

En cas d’obtention du vote de 66% des participants à la consultation dans les deux communes, les corporations locales exerceront l’initiative du processus de fusion, dont la décision finale correspond à la Communauté autonome d’Estrémadure.