Le gouvernement des Baléares défend qu’il n’a pas caché des cas d’exploitation

affirme avoir communiqué à procureur tous les cas éventuels d’exploitation sexuelle de mineurs sous tutelle dont il a eu connaissance

Francina Armengol, présidente du gouvernement des Baléares, lors d'une inauguration
Francina Armengol, présidente du gouvernement des Baléares, lors d’une inauguration.GOUVERNEMENT
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Le gouvernement de la les îles Baléares Il a envoyé une lettre à ce journal dans laquelle il déclare n’avoir jamais caché l’existence de cas d’exploitation sexuelle de mineurs sous la tutelle d’autres Administrations, ou ayant transité temporairement par un centre régional de justice pour mineurs.

Dans le texte, ils soulignent qu’après avoir exposé les techniciens pour mineurs en 2015 qu’une augmentation de ce type de problème était détectée, ils mettaient en œuvre, à partir de ce moment et jusqu’à aujourd’hui, différentes mesures dans les centres autonomes pour faciliter la détection. et le traitement des dossiers.

Le gouvernement des Baléares soutient qu’il a communiqué à procureur tous les cas possibles d’exploitation sexuelle de mineurs sous tutelle dont elle a eu connaissance, dont la gravité en raison de l’augmentation des cas elle a déjà alerté en 2017.

Tous les cas connus du gouvernement des îles Baléares sont communiqués au Conseil insulaire l’institution correspondante, qui est l’institution chargée de la tutelle des mineurs, et le Parquet des mineurs, recueillent le texte.

Et il ajoute: Le gouvernement des îles Baléares, dans l’exercice de ses pouvoirs statistiques, intègre chacun des cas dans le système d’information national, connu sous le nom de RUMI.

L’exécutif régional défend qu’il a rendu compte de ces actions au siège du Parlement à différentes reprises.

Depuis 2017, le gouvernement a mis en place un groupe de coordination composé de représentants des forces de sécurité, du ministère public, des conseils insulaires et du gouvernement lui-même. En réponse aux besoins soulevés par ledit groupe de travail, deux mesures spécifiques sont prises :

– Développement d’un protocole spécifique pour la détection et le traitement des enfants victimes d’abus sexuels et d’exploitation sexuelle. Ce protocole a été convenu en 2017 et permet la meilleure détection des cas. C’était un protocole pionnier, qui a servi d’exemple dans d’autres communautés autonomes, et que certaines n’ont pas encore aujourd’hui.

– Formation spécifique. Il s’est renforcé avec la formation de plus de 2 700 professionnels en trois ans pour pouvoir dépister au mieux les cas.