Le gouvernement promeut la loi du « seulement oui c’est oui » : « Si vous ne le souhaitez pas, vous ne devez participer à aucun acte sexuel »

Loi complète sur la liberté sexuelle

Les sanctions prévues par la réglementation vont d’une amende à des peines d’emprisonnement de 12 ans pour les infractions aggravées, et jusqu’à 15 ans lorsqu’il y a deux circonstances aggravantes.

Ministre Irene Montero, le passé s
La ministre Irene Montero, samedi dernier, lors de la célébration de la fierté à Madrid.FAINÉANTEFE

Le gouvernement poursuit son agenda social avec lequel il veut clore le cap politique pour tourner la page de l’octroi de grâces aux dirigeants du procs. Au deuxième tour, le Conseil des ministres a approuvé la loi organique pour la garantie globale de la liberté sexuelle, connue sous le nom de loi « seulement oui est oui ». Un règlement qui élimine la distinction entre abus et agression et met l’accent sur le consentement.

« Si vous ne le souhaitez pas, vous ne devez participer à aucun acte sexuel », a résumé le règlement Mara Jess Montero, porte-parole de l’Exécutif et ministre des Finances. Aucun responsable des deux ministères proposés, Egalité et Justice, ne s’est présenté devant les médias après le Conseil des ministres. Le gouvernement défend qu’il s’agit d’une loi qui est arrivée au second tour et qu’il y avait d’autres initiatives importantes qui allaient également pour la première fois.

Ainsi, Irene Montero, ministre de l’Égalité, a célébré l’approbation de la norme à travers une vidéo réalisée par son équipe. « Vous seul décidez de votre corps et de votre sexualité », a synthétisé le responsable d’Egalité, qui pour la deuxième semaine consécutive voit comment est promue une mesure qui porte sa signature – la semaine dernière c’était la loi « trans ».

Irene Montero a expliqué que la loi « seulement oui est oui » « vous libère de devoir montrer que vous avez résisté, qu’il y a eu de la violence ou que vous vous êtes senti intimidé. Toute relation sexuelle sans consentement est une agression », a expliqué Irene Montero. « Nous consolidons une nouvelle génération de droits féministes. »

Contrairement au texte d’il y a plus d’un an, le consentement exprès, l’un des piliers de la norme, et sujet controversé et délicat juridiquement et aussi socialement, est écrit en positif : « On ne comprendra qu’il y a consentement que lorsqu’il a librement exprimé, par des actes qui, compte tenu des circonstances de l’espèce, expriment clairement la volonté de la personne ».

Sa rédaction initiale était négative : « Il est entendu qu’il n’y a pas consentement lorsque la victime n’a pas librement exprimé par des actes extérieurs concluants et non équivoques, selon les circonstances concurrentes, sa volonté de participer à l’acte.

Le crime de viol n’est plus réservé aux seuls cas de violence ou d’intimidation, précisant que la gravité du crime découle de l’absence de consentement et non de l’utilisation de certains moyens.

Sanctions : des amendes à 15 ans de prison

El catlogo de respuestas que recoger el Cdigo Penal contempla desde las agresiones ms leves, que no conllevan acceso carnal ni revisten gran entidad, como pudieran ser los tocamientos sorpresivos protagonizados por desconocidos en la va pblica -castigados con penas de multa o hasta un ao de crcel-, hasta los casos ms graves, como la violacin, o los casos en los que la agresin pueda cometerse, por ejemplo, por la actuacin de dos o ms personas, revista un carcter particularmente vejatorio o vaya acompaado de una violencia de extrema gravedad , entre autres.

Ainsi, le système de progression pénale établi par la loi permet d’infliger des peines allant d’une amende à des peines d’emprisonnement de douze ans pour les infractions aggravées, et jusqu’à 15 ans lorsque deux circonstances aggravantes se présentent.