Le gouvernement serre les rangs pour changer la loi et sauter l’ordre du TSJC d’appliquer 25% d’espagnol dans les salles de classe

Réunion de travail de l’exécutif catalan pour aplanir les aspérités avant la fin du mandat accordé par le TSJC

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Réunion du gouvernement au Palau de PedralbesAndré DalmauEFE
  • politique Junts se retire du pacte pour protéger l’immersion et déclenche une nouvelle crise avec l’ERC

« Consensus ». C’était l’un des mots les plus répétés des parties qui composent le gouvernement face à la nouvelle crise entre ERC et JxCat avant la fin du mandat accordé par le Tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC) pour la peine qui exhorte mettre fin au modèle actuel d’immersion linguistique et exige que l’espagnol soit présent à un minimum de 25% dans les salles de classe catalanes. Pour éviter cet ultimatum judiciaire, il y a quelques jours, PSC-Units, ERC et ‘commons’ sont parvenus à un accord sur un projet de loi modifiant la loi sur la politique linguistique, bien que JxCat l’ait abandonné à la dernière minute. Cependant, le gouvernement maintient qu’il existe un « consensus » autour de ce règlement.

Ce samedi, le gouvernement a tenu une réunion de travail au Palau de Pedralbes à Barcelone pour prendre des décisions sur les questions d’actualité et aplanir les aspérités apparues en raison de cette position contraire à la manière de traiter l’ordre du TSJC. Cependant, la porte-parole de l’exécutif catalan a assuré que l’objectif commun des partis qui gouvernent à la Generalitat est « de séparer les tribunaux des décisions linguistiques » en plus de veiller à ce qu’il n’y ait pas de « différences » entre Junts et ERC.

Il a également souligné que l’intention est d’étendre ce soutien politique unitaire à une modification de la réglementation pour éviter la peine avec l’inclusion des syndicats et des organisations de défense du catalan à l’école car c’est « un bon point de départ » pour la protection du modèle d’immersion. Justement, ce samedi après-midi, il y a une manifestation contre l’application de la décision du TSJC dans le centre de Barcelone.

Le gouvernement soutient que le catalan continuera d’être la langue véhiculaire dans les écoles, car il considère qu’il est moins utilisé, malgré le fait que le tribunal rappelle que l’espagnol doit l’être aussi, puisque la réglementation le met en danger dans les écoles. L’exécutif catalan veut « éviter la judiciarisation de la langue » et que les critères qui prévalent à cet égard soient pédagogiques, malgré le fait que tant ERC que JxCat aient montré leur divergence dans la manière de protéger l’immersion et de répondre au TSJC.

Selon Efe, le président de la Generalitat, Pere Aragons, a eu des contacts avec le secrétaire général de JxCat, Jordi Sánchez, et le vice-président du gouvernement, Jordi Puigner, pour parvenir à un consensus sur cette question. Le président de l’ERC, Oriol Junqueras, a également rappelé que son parti a « un projet de dignité et d’enthousiasme » puisqu’il est « convaincu que la langue et la culture, ainsi que l’économie, se défendent avant tout en transmettant la fierté de qui nous sommes ». . » « . D’autre part, le chef du PSC, Salvador Illa, a rappelé que « lorsqu’un document est signé, il doit être respecté », se référant à JxCat.