Le gouvernement valencien licenciera 4000 agents de santé embauchés par la pandémie à compter du 1er juin

Seulement 57% du personnel entré pour lutter contre le coronavirus sera renouvelé jusqu’au 31 décembre

Personnel de santé de l'hôpital La Fe de Valence
Personnel de santé de l’hôpital La Fe de ValenceJOS CULLAR
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La première proposition qui a été déplacée à la table des négociations a déclenché toutes les alarmes. Le gouvernement valencien veut licencier dans un mois près de 4000 agents de santé qui ont été embauchés pour faire face à la pandémie de coronavirus. Plus précisément, le non-renouvellement du contrat à compter du 1er juin un total de 3 972 travailleurs, soit pratiquement la moitié des effectifs occupant des postes Covid.

Cela a été confirmé par des sources du ministère de la Santé, qui en tout cas qualifie de «point de départ» pour entamer des négociations avec les représentants syndicaux dès lundi. « Renouveler plus de 5 300 contrats de soutien Covid est un gros effort pour l’administration à un moment où la pandémie est assez maîtrisée », ont-ils expliqué depuis le département dirigé par la socialiste Ana Barcel.

Cependant, du CSIF, le cri a déjà été soulevé. Le syndicat a averti que le suppression de 43% des postes associés à la gestion de la pandémie, passant de 9 309 à 5 337 places jusqu’au 31 décembre.

Bien que la Communauté valencienne ait contenu la quatrième vague de Covid et reste à faible risque de contagion, le syndicat prévient que la crise sanitaire ne peut être résolue et, surtout, que les licenciements risquent de compliquer le processus de vaccination de masse de la population. En d’autres termes, le non-renouvellement des contrats aux sanitaires en pleine campagne de vaccination suppose un « risque d’effondrement », selon les mêmes sources syndicales.

Par exemple, dans la pratique, 645 infirmières des hôpitaux ou 474 des centres de santé seront perdues, qui sont précisément en charge de l’administration des doses de vaccination.

Selon le CSIF, «la perte de personnel se produira dans presque toutes les catégories et de manière substantielle, avec de graves dommages aux citoyens». Les nominations chez les médecins de famille du PAE passeront de 288 à 150; ceux des infirmières techniciennes auxiliaires de soins (TCAE) dans les hôpitaux, de 1 425 à moins de la moitié, à 700; ceux du TCAE des services spéciaux, tels que l’USI ou la réanimation, de 400 à 214; ceux des gardiens de soins directs aux patients, de 734 à moins de la moitié, avec 355; comme c’est le cas pour les assistants administratifs, qui passeront de 787 à 350.

Le syndicat a déjà demandé le renouvellement de 100% des postes Covid, et plus encore maintenant que la reprise des soins en présentiel commence et qu’il y a un retard dans les soins, la chirurgie et les tests diagnostiques. Et aussi, « avant que les vacances changent en moins d’un personnel épuisé ».