Le juge admet que Villarejo se présente une fois par semaine au lieu de tous les jours pour son bon comportement et ses problèmes de mobilité

La situation du commissaire

Le magistrat accepte la demande du commissaire à la retraite d’assouplir les mesures conservatoires

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Jos Manuel Villarejo, à la Cour nationale, le lendemain de sa libération.NGEL NAVARRETE

Le juge de la Cour nationale Manuel Garcia Castelln a accepté que Jos Manuel Villarejo comparaisse une fois par semaine au lieu de tous les jours, comme il le fait depuis sa sortie de prison le 3 mars.

L’instructeur du Valise Tandem Il répond ainsi à la demande du commissaire à la retraite, qui alléguait, entre autres, qu’en raison de ses problèmes de santé, il ne pouvait pas conduire et que ce devait être sa femme qui l’emmène tous les jours chez le juge de paix de Boadilla del Monte (Madrid ), où réside.

Le juge rappelle que la loi impose des comparutions périodiques pour toute personne en probation, bien qu’il soit possible d’être flexible dans la fréquence en fonction des circonstances de l’affaire.

Dans le cas de Villarejo, le magistrat prend en compte ces difficultés de déplacement et le fait qu’il accomplit déjà sa présentation quotidienne comme une horloge depuis un mois.

C’est « raisonnable », dit le juge

<< Compte tenu des raisons alléguées pour la représentation du défendeur susmentionné, constatant les difficultés de mobilité dues aux diverses affections [...], et compte tenu du fait qu'il a régulièrement fait les présentations convenues dans un régime de conformité assez strict, inhabituel chez la plupart des personnes enquêtées qui se trouvent dans une situation similaire, compte tenu également du fait qu'il a une adresse connue et des racines en Espagne, il est approprié pour accéder à l'intéressé car il est jugé raisonnable », explique la décision du tribunal.

Le juge García Castelln évoque les problèmes de santé continus qu’il avait en prison et qui ont conduit à son admission à l’hôpital peu de temps avant sa libération. En sortant de la prison d’Estremera, Villarejo a exposé un patch à la suite de ces problèmes.

Outre les apparitions quotidiennes, dans la voiture dans laquelle sa mise en liberté provisoire a été consentie, son passeport a été retiré et il lui a été interdit de quitter l’Espagne. Ces mesures de précaution sont maintenues.

A sa sortie de prison, Villarejo était déjà en prison provisoire depuis plus de trois ans, alors que le maximum est de quatre. Etant donné que le tribunal qui doit le juger n’allait pas pouvoir prononcer une sentence avant l’expiration de ce délai, en novembre prochain, sa libération a été acceptée.