Le juge impute la socialiste Núria Marín et le haut fonctionnaire de la Generalitat Gerard Figueras pour un prétendu complot de détournement de subventions

Président du COPS et du Conseil provincial de Barcelone

Le maire de L’Hospitalet et le secrétaire général catalan aux sports devront témoigner dans une affaire ouverte pour détournement, falsification de documents et prévarication, entre autres délits

Núria Marín.

Núria Marín.

EFE
  • Policier.

    Ils enquêtent sur Núria Marín pour un prétendu détournement de subventions

  • Barcelone.


    PSC et JxCat rejettent une motion de la Diputación sur la corruption

Il Cour d’instruction 2 de L’Hospitalet de Llobregat a convoqué le maire de la ville et le président de la Conseil provincial de Barcelone, Núria Marin, à déclarer comme ayant fait l’objet d’une enquête dans l’affaire des subventions frauduleuses présumées au Conseil des sports de L’Hospitalet, une entité privée qui reçoit des financements publics et se consacre à la promotion du sport scolaire.

En plus de l’actuel président de la CFP, elle doit également comparaître le même jour [el 9 de abril] devant le juge le secrétaire général des sports de la Generalitat, Gérard Figueras, qui fait également l’objet d’une enquête dans cette affaire ouverte pour les crimes présumés d’appropriation illicite, de falsification de documents et de prévarication, entre autres.

Marín a déjà été interrogé comme enquêté le 10 décembre par des agents de la Unité de la criminalité économique et fiscale (UDEF) de la Police nationale dans le cadre de cette affaire. Après l’interrogatoire, le maire a demandé à la justice de la convoquer «dès que possible» pour témoigner sur l’affaire et a assuré qu’elle ne démissionnerait pas parce qu’il n’y avait «aucune raison».

Le tribunal examine si le Conseil des sports de L’Hospitalet -qui était présidé par l’ancien conseiller aux sports Christopher Plaza, qui a démissionné en décembre dernier – a utilisé une partie des aides publiques qu’elle gère à des fins privées et a justifié les subventions accordées par de faux documents.

L’enquête sur ce prétendu complot a débuté à la suite d’une plainte du conseiller de la PSC de L’Hospitalet Jaume Graells -qui a démissionné de son poste de maire adjoint, mais n’a pas laissé son procès-verbal ou le groupe municipal au Consistoire- pour des irrégularités présumées au Conseil des sports, qui ont motivé le retenue, le 10 juin, de deux postes de l’équipe gouvernementale de la deuxième ville la plus peuplée de Catalogne: Plaza et Cristian Alcazar, qui reste en tant que deuxième maire adjoint et qui est également appelé à se présenter au tribunal le 9 avril.

Après avoir déclaré, en décembre, au poste de police nationale, la maire Marín s’est défendue lors d’une apparition publique sur les accusations, par le opposition municipale, d’opacité et de ne pas agir sur des soupçons de corruption possible. Le leader socialiste a fait valoir que, dès que Graells l’avait informée de ses soupçons, elle avait commandé le organes d’intervention de la mairie un rapport sur les subventions accordées au Conseil des sports, dans lequel aucune irrégularité ni aucun dommage n’a été détecté pour le Consistoire.

Dans cette affaire, plus d’une dizaine de personnes ont été arrêtées ces derniers mois, dont Gérard Figueras en novembre dernier. L’UDEF examine si le chef du Secrétariat général des sports de la Generalitat a ignoré une prétendu double comptage du Conseil des Sports de L’Hospitalet et a accordé des subventions sans le contrôle administratif requis par la loi.

D’autre part, aujourd’hui, on savait également que le juge avait accepté en décembre le vidage des données du téléphone portable de Marín que la police nationale avait demandé au magistrat.